Le soleil se couchait sur la cité scolaire.
Si à cette période de l’année il n’était pas rare que des étudiants traînent un peu le soir, il était bien plus rare qu’ils le fassent en pleine semaine à la nuit tombante.
Entre les activités de clubs, les travails à mi-temps et les cours, il ne restait plus grand monde dans les rues le soir venu car la majorité des étudiants avait des révisions à faire ou préférer se détendre chez eux pour mieux affronter le quotidien du lendemain.
Il existait néanmoins une exception à cette règle si on omettait les quelque baladeurs nocturne, professeur ou autre travailleurs cherchant le réconfort après une dure journée de travail : les délinquants.
Si ce terme pouvait paraitre ridicule de prime abord, qu’en était-il pour une ville comptant près de 2 millions d’étudiants ?
Dans toute institution scolaire, il existait ce genre d’individus représentant une telle minorité qu’il n’était même plus vraiment nécessaires de les inclure mais quand on parlait d’une institution de la taille d’une cité et d’un pourcentage baser sur 2 millions d’habitants, est ce que le pourcentage aussi misérable soit-il ne prenait pas soudain une importance ?
La majorité de ces laisser-pour-compte avait lâché le cursus scolaire pour des raisons diverse et varier et ce rassemblait en gang dans un district a l’abandon, le dixième, celui qui avait étais baptiser « Strange » au vu de ses habitants, mais même si il s’agissait du lieu où ils se rassemblaient, cela ne voulait pas dire que l’on ne pouvait pas les trouver ailleurs, d’autant que les ruelles qui parsemer la ville se prêtait bien à leur activités, que ce soit du racket, des brimades ou autres.
La grande majorité étant des level 0, les cibles était donc toute désigner pour les représailles de certains groupes et certains noms ne tardèrent donc pas à se faire connaitre, mais ce n’est que plus tard qu’une appellation générale ne fit son apparition : Skill-Out.
Ce nom étais le nom du groupe qui rassemblait le plus de membres et il n’avait pas fallu longtemps pour qu’il soit utilisé a tort et à travers pour définir ce qui n’avait pas encore étais définit.
Concrètement, il n’était pas facile d’être catégoriser comme tel, car entre les décente de Anti-Skill, le mépris de l’opinion général, les conflits de gang et les brimades des espers possédant des pouvoirs puissant en ajoutant les soucis personnel, la situation pouvait rapidement devenir un véritable cauchemar d’où la nécessité de se rassembler.
Et dès cet instant le cercle vicieux se lançait.
Alexandra se trouvait allonger sur son lit, lisant distraitement un livre détaillant les procédés chimique du cerveau et son impact sur le corps humain dans le cadre d’un cursus incluant le PCP, ce livre, quoi qu’un peu vieux étais très certainement celui qu’elle avait le plus lut au cours de sa vie, elle le connaissait presque par cœur.
Son auteur avait étais un brillant Neurochirurgien ayant travaillé à la cité scolaire pendant de nombreuses années avant de décéder dans un accident de la route l’année dernière.
Cet homme s’appelait Samuel Bielinski, et était son défunt père.
Malgré la douleur que ce livre réveillait, elle ne pouvait s’empêcher de le lire, comme si cela lui permettait de faire vivre leur souvenir dans son esprit.
Cela faisait peu de temps qu’elle avait définitivement aménagé à la cité scolaire, et elle était encore loin de ce s’être adapter à ce changement malgré le fait qu’il s’agissait de son choix.
Refermant le livre qu’elle tenait au-dessus de son corps allongé, elle passât le bras au-dessus de son visage, comme pour cacher la lumière qui filtrait encore à travers la porte fenêtre.
« Qu’est-ce que je fout, putain … » marmonnât-elle finalement dans le silence presque solennel de son appartement étudiant.
Des images défilèrent dans son esprit : elle errait sans but dans la cité depuis longtemps coucher, laissant ses pas la guider sans réfléchir, sans objectifs, quant au détour d’une ruelle, des bribes de phrases lui parvinrent :
« Non, s’il vous plait, arrêtez. » « Laisse-toi faire ! » et autre bribe de voix masculines.
Plus par curiosité qu’autre chose, la jeune fille s’engouffrât dans la ruelle mais à peine avait elle fait trois pas qu’une main viens se poser dans son dos la poussant dans la ruelle sans ménagement.
A ce moment-là elle put y voir trois individus au dégaine relativement explicite : ils arboraient des vestes noires ornée d’un crane vert enserrer de ronces ainsi que quelque accessoires comme des piercings et des boucles d’oreilles ostentatoire qui renforçait encore un peu plus leur apparence de loubards.
Deux d’entre eux se trouvait face à elle dans la pénombre de la ruelle, quant à celui qui l’avait poussé, il venait de sortir un bâton télescopique de l’intérieur de sa veste.
Elle avait déjà entendue parler de ce genre de choses et avait déjà lue des histoires à ce sujet mais à ce moment il s’agissait de la première fois qu’elle y était exposé personnellement, ayant un peu de peine à réaliser qu’elle était désormais dans ce genre de situation, c’est l’un d’eux qui brisât le silence :
« Et hop ! Une prise de plus, on peut dire que la soirée aura étais rentable, n’est-ce pas les gars ? »Un rire partager éclatât dans la ruelle alors que la jeune fille aux cheveux rouge sentait bon nombre d’émotions la traversait sans réellement pouvoir les définir clairement, était-ce de la peur ? De l’appréhension ? De l’insécurité ? Ou bien ….
« De l’excitation ? » avait-elle pensé à ce moment-là alors que l’homme qui se trouvait derrière elle reprenait la parole :
« Allez c’est pas le tout, mais au cas où tu connaisse pas la chanson, aboule tout ce que tu as sur toi et si c’est assez pour « payer le passage » on te laisseras rentrer chez toi… » Un nouveau rire partager accompagner de sourires carnassier fusât dans la ruelle alors que l’étudiante rester immobile, réfléchissant encore au sens de ses émotions.
Devant la non-réaction presque anormale de leur victime, un léger malaise commençât lentement à s’insuffler entre les trois garçons, les secondes défilèrent alors que celui qui se trouvait derrière finissait par perdre patience.
Ce n’était pas rare que certaines personnes soient tétanisées par la peur, mais cette absence de réactions n’y ressemblait en rien, et le fait qu’il n’avait toujours pas vu le visage de leur victime qui était encapuchonné n’améliorait en rien l’ambiance générale.
Alors qu’il dirigeait sa main vers la capuche de leur prise, sa main eut a tout juste le temps d’enserrer la capuche qu’elle se faisait enserrer par celle de l’adolescente.
Le sol se dérobât sous ses pieds alors que l’inconnue, bien plus petit que lui le faisait passer par-dessus son épaule, son champ de vision se brouillât au moment où son dos heurtât violemment le sol, la dernière image que son cerveau secouer lui renvoyât fut un sourire, un sourire emplit de quelque chose de froid, quelque chose comme une joie malsaine, presque perverse, alors que le pied de l’inconnue venait frapper de plein fouet son menton avec une précision redoutable, sa mâchoire se disloquât sous la précision du coup le faisant immédiatement perdre connaissance.
La suite était tout aussi violente : que ce soit un coup de paume suivit d’un poing avec les deux premières phalanges avancer ciblant très exactement l’estomac, une clef de bras suivit d’un coup de talon dans le tibia pour le forcer à perdre l’équilibre avant de lui disloquer l’épaule, aucuns des coup qui avait étais donner n’avait de retenue.
Comme quelqu’un s’amuserait avec un couteau sur un mannequin, curieux et ravie de tester toute les possibilités de son nouveau jouet, malheureusement ce n’étais pas un couteau, il s’agissais d’une arme forger pendant 14 ans, une arme à qui il ne manquer qu’un objectif, et pour la première fois, cette arme avait gouter au sang .
Quelque chose étais née ce jour-là, quelque chose de véritablement effrayant, quelque chose qui comme un loup blesser et affamer, venait de retrouver ses forces et un objectif, et surtout une proie, DES proies.
Sortant de sa réminiscence, la jeune fille se relevât promptement, cherchant à chasser la tristesse et la détresse qu’elle ressentait quand a la perte encore récente de ces parents et comme à son habitude, elle aller encore choisir la seule chose qui lui permettait de ne pas se faire submerger par ses tourments, la chasse.
Le Black Reaper allait encore frapper ce soir.
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Sa veste grise à capuche noir et sa sacoche à couteau sur elle, Alexandra errait de ruelle en ruelle à travers le district 7 se rapprochant inexorablement du distrcit 10, Strange, son terrain de chasse. Mais alors qu’elle allait s’engouffrer dans une nouvelle ruelle, des mots parvinrent à ces sens aux aguets alors qu’elle se plaquait machinalement au mur :
« … relâcher par Anti-skill ? »« Oui, dans l’aprem’… »« Pourquoi il est toujours pas revenue ce con alors ? »« J’en sais rien, je l’ai appelé tout à l’heure, il m’a dit qu’il avait des « courses » à aller chercher dans le district 18. »« QUOI ?! Il sort tout juste de chez Anti-skill et il recommence déjà à se foutre dans la merde ?! »« Ouais mais bon je ne peux pas le … »« Crois-moi, à t’occuper de lui comme tu le fait un jour tu vas finir sur le banc des victimes collatérale. »« Ouais mais Aniki, je le connais depuis des années et si je l’abandonne, il finira juste par se faire défoncer dans une ruelle … »Un long soupir blaser retentit, suivit d’une nouvelle prise de parole de celui qui semblait être l’ainé :
« Bon, va le chercher mais essaye de lui expliquer que si il continue ces conneries, c’est avec un grand coup de pieds dans le cul que je vais lui apprendre à garder son sang-froid. »une exclamation approbative suivit les paroles de l’homme avant que des bruits de pas se fassent entendre, des pas qui se dirigeait rapidement dans la direction du couvert de l’adolescente.
Se précipitant derrière la poubelle qui se trouvait à ses côtés, elle eut a peine le temps de se cacher que un jeune sortait de la ruelle d’un pas rapide.
Le jeune traversant la rue, Alexandra espérât sincèrement qu’il ne décide pas de se retourner car il ne pourrait pas la manquer. Heureusement, il n’en fit rien. Avec un léger soupir de satisfaction la jeune fille sentit son sang s’accélérer, elle venait de trouver une proie qui devait avoir un certain répondant au vue de sa voix et de la déférence qu’il lui étais donner, et la perspective d’avoir un affrontement qui aillent plus loin qu’une correction lui donnait des palpitations.
Mais alors qu’elle commençait à se relever silencieusement, sa voix retentit à nouveau accompagner d’une autre qu’elle n’avait pas encore entendue jusqu’à présent :
« Aniki, Il a quand même pas étais voir « l’alchimiste » ? On lui a pourtant dit que ces produits étais dangereux et tout particulièrement cette drogue … »« Pourquoi tu me parle de ça ? »Un instant d’hésitation semblât se dérouler dans la ruelle.
« Ano …. Bah, tu sais, … je ne vois pas bien ce qu’un crétin au sang chaud comme lui irait foutre dans le district 18 tout de suite après être sorti de chez Anti-skill …. Et … »« Et quoi ? »« Baaah, les gosses m’ont dit qu’ils l’avaient vu en prendre avant qu’il se fasse choper … »« Je m’occuperais de le fouiller quand ils seront revenus, et si c’est le cas … »Quelqu’un semblât déglutir alors que des bruits de pas retentissaient. Les deux hommes semblaient s’enfoncer dans la ruelle. Malgré son objectif initial, la jeune fille restât immobile laissant les deux hommes s’éloigner. Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Sa curiosité piquer au vif, Alexandra restât immobile hésitante.
Comme si elle venait de finir la dernière page d’un chapitre d’un manga et étais contrainte d’attendre la semaine prochaine, la jeune fille sentait une grande insatisfaction se rependre en elle, elle était partagée entre l’envie d’en savoir plus et l’envie d’en découdre, de ce qu’elle avait ressentie à l’écoute, elle était à peu près sure que l’affrontement le plus satisfaisant serait avec l’homme qui étais en train de s’enfoncer dans la ruelle mais si elle voulait en savoir plus sur cette histoire, elle serait contrainte d’abandonner cet affrontement pour suivre le jeune homme qui venait de partir.
Alors que les secondes défilait, elle sentait la pression s’accumulait autour d’elle, si elle ne prenait pas très vite une décision elle risquer de perdre la trace de l’un comme l’autre. Amenant précipitamment ses mains sur sa capuche elle se massât vigoureusement les tempes en protestant intérieurement
« Choisis ! Choisis ! Choisis ! ».
Sans réellement s’en être rendu compte, elle avait prise en filature le jeune homme qui se dirigeait d’un pas rapide en direction du district 18, il était tellement presser qu’il ne faisait pas très attention à son environnement. Et il n’était pas difficile de savoir quand se mettre à couvert car il décèlerait de manière particulièrement flagrante quand il s’apprêtait à regarder aux alentours.
Cette filature n’avait rien de satisfaisante, il n’offrait aucune résistance particulière et elle n’avait aucun mal à le suivre sans même que la nécessité de prendre des risques ne se fassent sentir.
« Est-ce que j’ai vraiment misé sur le bon cheval ? » s’interrogeât-elle de nombreuses fois.
Finalement arriver à sa destination, la Jeune fille se mise a couvert, les deux hommes s’échangeant quelques salutations avant de discuter de comment ils s’étaient fait attraper par anti-skill.
Quelques instants passèrent sans que la raison qui l’avait poussé à le suivre ne soit satisfaite au grand dam de la jeune fille aux cheveux rouge. Mais alors qu’elle entrevoyait déjà une déception un événement imprévu se déroulât devant ses yeux :
« Pourriez-vous fermer votre gueule et disparaître, kh kh kh ? J’essaye de réfléchir. »La surprise fut général, Qu’est-ce que cette personne pouvait bien avoir dans la tête à venir provoquer deux hommes dans la rue sans aucune raisons ? Alexandra ne pouvait pas considérer le
« J’essaye de réfléchir » comme autre chose qu’une provocation, de là à penser que ça pouvait être une raison, c’était bien trop loin de ses expectations pour être pris au sérieux, et pourtant…
La scène qui suivit étais clairement paranormal, entre celui au sang chaud qui venait de s’affaler contre le mur en amenant ses mains a son visage et celui dont la main venait d’être enfermer dans un espèce d’amas réfléchissant qu’elle ne parvenait pas encore à identifier à cause de la distance.
« ...Tu veux que je te fasse disparaître aussi ? »« Okay, toi tu es parfaite ! » Pensât finalement le Black Reaper alors qu’elle agrippait un couteau entre ses doigts.
Sortant de son couvert, elle avançât de quelque pas cherchant ou est ce qu’elle pourrait bien le lancer. Lui lancer dans le dos ? Non, elle ne comptait pas terminer ça aussi vite et certainement avec juste un couteau. Il lui fallait quelque chose de mieux, un emplacement qui ne serait pas douloureux physiquement mais plutôt moralement.
Examinant sa proie, elle finit par faire son choix dans un emplacement qui lui paraissait désormais tout désigner. Alexandra comptait bien lui faire comprendre qu’elle aurait pu lui envoyer le couteau dans le dos mais pas avec des mots, avec des actions.
Assouplissant son poignet et raffermissant la prise de ses trois doigts sur la lame du couteau de lancer, elle prit sa respiration, la retint alors qu’elle concentrer son attention sur sa cible. Et dans un mouvement qu’elle avait énormément travaillé ces derniers temps elle l’envoyât dans un geste verticale partant de son épaule.
La lame partit en dessinant trois rotations et finit sa course dans la sacoche de l’esper dans un
« TCHAK » retentissant, ce n’étais pas possible de le voir à cause de sa capuche et de l’obscurité de la ruelle mais Alexandra avait en ce moment un énorme sourire empli de satisfaction. C’était le genre de provocation silencieuse qu’elle adorait faire subir au Skill-out. Mais avec une esper puissante s’amusant avec ses pouvoirs, ce n’étais pas comparable. La joie qu’elle en tirait étais bien plus grande et de très loin.
Prenant garde à utiliser un japonais ou elle mêlait son accent russe natal elle prise la parole :
« Hey, c’est interdit d’s’en prendre au chasse réserver des autres tu sais ? » Hélât-elle l’esper avec une intonation laissant clairement transparaitre un défi.
De par ses origines, Alexandra parlait parfaitement japonais comme n’importe quelle japonaise native et ce sans accent. Mais si elle s’efforçait de mettre son accent Russe en avant lorsqu’elle communiquait avec des Skill-out c’était principalement pour y ajouter une intonation plus grave et pour que sa voix ne puissent pas être reconnue dans la rue ou pendant sa vie quotidienne.
Elle était assez controverser quant au fait que certains Skill-out pensait que le Black Reaper étais un jeune garçon à la voix fluette mais dans le fond ca l’arrangeait bien pour son anonymat, et ce n’étais pas comme si elle pouvait décemment s’en plaindre à qui que ce soit.
Alors qu’elle passait ses mains dans la sacoche dans son dos pour prendre deux nouveaux couteaux de lancer dans chaque mains, elle s’exclamât à nouveau d’une voix railleuse :
« Tu sais, j’ai un peu l’impression que tu as cracher dans mon assiette là, et vu que j’aime pas trop passer derrière les autres… »Ses couteaux en mains, fermement tenue entre ses doigts et positionner pour un nouveau lancer. Elle croisât les bras devant elle dans une posture explicite qui montrait clairement qu’elle était prête à les lancer a tout moments, elle reprit la parole en essayant de faire passer sa voix pour la plus arrogante possible :
« Eh ben, je vais devoir me contenter de toi, c’est pas du luxe, mais pour un casse dalle, ça devrait faire l’affaire… » La distance qui les séparait étais d’environ 6 mètres, ce qui n’étais clairement pas une distance optimale pour lancer quatre couteaux surtout de la manière dont elle avait positionné ses bras et ses doigts. Néanmoins, malgré la position qu’elle avait adoptée et l’intention qu’elle essayait de transmettre par ses gestes et ses paroles, elle n’avait aucune envie de les utiliser pour un tir à six mètres car cela se traduirait à coup sûr par un échec.
Son véritable objectifs étais de pouvoir en fonction de la situation dévier des projectiles dès qu’il arriverait dans son cercle de confort qui varier de un à deux mètres et demie ou pouvoir faire un tir de couverture pour s’assurer une approche confortable sans risquer une contre-attaque.
Si sa maitrise du couteau était certainement la compétence qui lui avait valu le surnom de « Reaper », ces compétences ne s’arrêtais pas là et croire que cela la résumait étais une lourde erreur. Déjà il y avait son ambidextrie qui lui faciliter grandement la vie mais là encore c’était très loin d’être sa meilleure arme.
Elle avait quatorze ans d’arts martiaux, et même si l’utilisation qu’elle en faisait était plus que douteuse pour ne pas dire pire. C’était la principale raison pour laquelle une légende urbaine comme le Black Reaper avait pu naitre, si elle était juste capable de lancer des couteaux et de se battre au même niveau que les délinquants au sang chaud qui se trouvait dans Strange. Elle n’aurait pas pu faire autant de mal qu’elle en avait fait jusque-là et le Black Reaper ne serait pas craint et haït comme il l’était désormais.
Sentant l’excitation se rependre dans son corps, Alexandra se tenait prête à réagir. Dans le pire des cas, si sa nouvelle opposante venait à décider d’ignorer ses provocations il lui suffirait juste de lui envoyer un couteau en direction de la cuisse.
« Cela devrait être assez pour la forcer à réagir… » Pensât-elle simplement.