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 Inari Mishina (♥)

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Inari Mishina

Inari Mishina

Messages : 17
Date d'inscription : 11/12/2018

Inari Mishina (♥) Empty
MessageSujet: Inari Mishina (♥)   Inari Mishina (♥) EmptyMar 11 Déc - 5:05


Inari Mishina
« Le menu, sur place ou à emporter ? »


IDENTITÉ
♣️ Prénom : Inari
♣️ Nom : Mishina
♣️ Âge :20 
♣️ Sexe :Féminin
♣️ Nationalité : Japonaise
♣️ Type de Mage : Onmyoji
♣️ Organisation Magique : Indépendente


PHYSIQUE


Inari Mishina est une jeune fille de 20 ans mesurant 155 cm (oreilles non incluses), les premières choses que l'on remarque en la regardant sont sa longue queue vulpin dans le bas de son dos, ses oreilles de renarde trônant fièrement sur le haut de son crâne, sa peau blanche qu'elle considère elle-même comme « cadavérique » (cet avis étant purement subjectif), ainsi que ses yeux bleus et les traits fins de son visage.

Depuis son arrivée à la cité scolaire, elle ne tente plus de cacher ses attributs animaliers et se contente de laisser les gens alimenter leur imagination quant aux origines ou la véracité de ces dits attributs ; la majorité des gens apercevant sa queue et ses oreilles songent surtout à du cosplay, certains à de la robotique, d'autres, plus rarement à un pouvoir d'esper ou une expérience un peu spéciale.

Personne jusqu'à présent n'a supposé qu'elle était tout simplement une Kitsune, ce qui est parfaitement normal pour quiconque ignorant l'existence de la magie et le fait que celle-ci pouvais donner naissance à des êtres artificiels, surtout quand on habite dans la cité scolaire, la « capitale » mondiale de la science, la ville où personne ne croit en la religion.

En plus de ses « attraits », elle garde encore les traces d'une blessure ayant failli lui coûter la vie dans son dos, il s'agit d'une entaille assez profonde qui partait de son épaule droite et descendait en diagonale jusqu’à son bassin (côté gauche).

Il s'agit toutefois d'une chose qu'elle cache avec soin afin d'éviter les questions désagréables qui suivraient éventuellement sa découverte par une tierce personne.

N'étant pas réellement humaine ; ses capacités physique divergent en de nombreux points avec les êtres humains normaux et elle-même ne comprend pas entièrement le fonctionnement de son métabolisme qui tend parfois à être plus proche de celui du renard que de celui des hommes.

Il a été déduit via ses oreilles et sa queue que la race de renard donc elle (ou plutôt les partie de son corps qui y ressemble) se rapprochait le plus était celle du renard d'Hokkaido malgré quelque différence notable ; en apprenant ceci, elle essaya sincèrement d'apprendre le nom scientifique de ce renard et de le retenir mais sans succès jusqu'à présent.

Enfin, sa garde-robe est assez sommaire et consiste principalement en quelque tenue japonaise traditionnelle principalement shinto comme une tenue de Miko ou de prêtre (ce qui est paradoxal puisque cette fonction est normalement purement masculine) ou des tenues de sport ou au minimum adapté à la pratique de celui-ci, sa couleur favorite étant le vert, on retrouve donc très naturellement en abondance cette couleur dans ses habits civils.

N'ayant pas envie de permettre à une personne qu'elle ne connaît pas de lui toucher la tête et notamment ses oreilles, elle s'arrange tout le temps pour se faire couper les cheveux par ses proches et garde une coiffure taillée court et coiffée à la garçonne qui vient s'ajouter à sa tendance à être habillée en tenue de sport ; ce qui lui donne légèrement un « style » de garçon manquée, il est toutefois quasiment impossible de par sa morphologie et son visage de la prendre pour un garçon pour autant.  


PERSONNALITÉ


Dans ses plus jeunes années, elle fut élevée au sein de la secte qui l'avait fait « naître », son éducation visait à faire d'elle une Onmyoji de la carrure de Abe-no-senmei ainsi qu'un symbole pour la secte ; elle ne put jamais sortir jouée dehors et ne rencontra pas d'autres enfants de son âge avant ses 11 ans.

Très rapidement et dans le cadre de ses études de la magie, le rituel et la manière dont les magiciens étaient parvenus à lui donner naissance lui furent expliqués dans les moindre détails ainsi que le fait qu'elle n'avais donc pas de parents biologiques.

Chaque fois que la jeune Inari tentait de trouver une figure parentale dans les rares personnes qui étaient autorisées à la voire; elle était réprimandée et il lui était expliqué qu'elle n'avait pas de parents ou qu'elle était une « descendante des kamis » ( une sorte de déformation du culte de l'enfant divin qui consiste à croire que les jeunes enfants sont plus proches des dieux que des humains car plus « purs » mais que cette proximité disparaît avec l'âge qui s'ajoutait au fait où les quelques non-initiés à la magie de la secte qui était avais pu la rencontrer avais eu pour information qu'Inari était une envoyée des kamis [les dieux japonais] pour guider la secte).

Plus tard, pour éviter qu'elle ne s'attache trop à une personne en particulier et qu'elle ne force l'image d'un père ou d'une mère sur celle-ci, il fit décider que les personnes qui se chargeraient de son éducation porteraient des masques de cérémonie pour cacher leur visage et qu'ils changeraient souvent.

Même si elle dispose de peu de souvenir de cette époque, son éducation fut particulièrement atypique et il lui arrive donc de manquer de sens commun ou même d'être capable de se « détacher » complètement des événements et des personnes autour d'elle.

Le livre avec lequel, elle apprise à lire fut un grimoire (le Kokiji notamment, un livre racontant l'histoire mythologique de la naissance du Japon et des premiers kamis), et elle eut à apprendre les danses traditionnelles et sacrées mais pas l'écriture contemporaine, la cuisine, l'écologie ou encore les lois japonaises par exemple pour ne citer que quelques domaines dans lesquelles elle eut de fortes lacunes (dont certaines perdurent encore aujourd’hui en partie).

Elle n'est pas mauvaise et ne prend aucun plaisir particulier ni à suivre ni à enfreindre les lois, elle ne s’intéresse pas particulièrement aux personnes qui lui sont inconnues ; fondamentalement elle ne leur souhaite pas du mal mais elle ne s’intéresse pas à leur bonheur non plus.

Elle a tendance à naturellement se méfier des autres et être froide voire agressive avec les nouvelles personnes qu'elle rencontre, en grande partie car après la destruction de la secte dont elle faisait partie, elle fut traquer pendant plusieurs années et fut contrainte de fuir et de survivre seule tout en se méfiant de tout et de tout le monde, incertaine de si elle se réveillerait le lendemain si elle ne dormait pas que d'un œil (de son point de vue en tout cas).

Elle est toutefois capable de reconnaissance et elle soutiendra les personnes qui comptent pour elle de toutes ses forces (à condition que la personne réussisse à dépasser le statut de « connaissance ») et sans nécessairement se soucier de si la personne en question souhaite son aide ou non ; sa manière d'agir avec les autres est un peu tel un miroir, elle répondra à la bénévolence par la bénévolence et l’agressivité par l’agressivité.

De manière générale, elle esquivera les ennuis ou préférera ne pas s'en mêler, qu'il s'agisse d'une situation, d'un lieu ou d'une personne, mais la rencontre avec une certaine personne et l'influence de son mentor tendent à adoucir son caractère avec le temps et la rendre plus abordable.

Même si elle ne l'admet pas vraiment, elle est particulièrement influençable et elle nourrit une profonde admiration pour les véhicules motorisés à deux roues (elle est actuellement en train d’économiser pour pouvoir se payer sa licence et son propre véhicule).



PETITE INTERVIEW !

▪️ Parle-nous un peu de ta famille... j'avais un foyer, des grands-parents et j'ai actuellement pas mal des collègues avec qui j'ai pu travailler et où on a gardé un peu contact, j'ai aussi une … amie … je suppose, et un mentor qui m'a sauvée la vie il y a quelques années. J'imagine que c'est à peu près tout.
▪️ As-tu déjà commis des délits ? ...

▪️ Es-tu ou étais-tu poursuivis ? ...

▪️ Quelles sont tes qualités et tes défauts ? Ma queue est magnifique ! Et mes oreilles aussi ! Ma peau par contre, ressemble à celle d'un macchabée, c'est juste sinistre. Mais à part ça, je suis plutôt sportive je pense et j'apprends vite (la magie et la cuisine surtout). Mes défauts ? Hum, le docteur dit que j'ai tendance à être assez négative et méfiante vis-à-vis d'autres aussi... que je suis trop renfermée sur moi-même et que j'aurais « peur de me lier aux autres » soi-disant. ça me paraît excessif formulé ainsi par contre.

▪️ Dis-nous ce que tu aimes et ce que tu détestes ? La nourriture j'imagine, manger à sa faim des choses différantes chaque jour est vraiment une belle chose. N'oublions pas qu'avoir un toit et tout ce confort que nous apporte la technologie est aussi une excellente chose, la preuve, cela fait maintenant quelque année que j'habite dans cette ville et je découvre encore de nouvelle chose quasiment tout les jours . Je songe à passer ma licence pour moto bientôt aussi.

Quant à ce que je deteste, je repondrais bien les fanatiques et les idiots obstinés, les tueurs aussi … et principalement les gens qui sont tout cela à la fois...

ha et le natto ! C'est juste immangable et infect ce truc … hé, je suis sérieuse !
 

▪️ Des phobies ? Akemi ?

▪️ Des Allergies ou autres choses dans le genre ? Akemi très certainement...

▪️ Des antécédents médicaux ? j'ai était dans le coma un certain temps aprés l'incident de … je veut dire, aprés mon arriver à la cité scolaire, j'ai aussi garder une cicatrice dans le dos de cette époque, elle me demange parfois ; on appelerais ca une « douleur fantome » non ?

VOTRE MAGIE

▪️ Nom de mage : « Inari » (elle a abandonné son nom de mage pour certaines raisons, mais tend à se présenter tout de même quand elle devient sérieuse)

▪️ Votre arme magique : Elle possède un katana qui constitue son arme principale qu'elle ne sort que si nécessaire ainsi que l'ensemble des objets cérémonielles commun utilisés pour les danses et les cérémonies shinto.

▪️ Type(s) de magie : Elle est versée dans la majorité des magies japonaise et oriental mais elle est complètement incapable d'utiliser les magies occidentales à cause de l'idol théory dégagé par son corps trop fortement associé au Kitsune (ce qui pollue et écrase l'idol théory associer aux magies occidentales mais appuis celle des magies orientales) Elle s'est spécialisée principalement dans l'Onmyodo.

▪️ Description de vos sorts :

-Kitsunebi, le feu du renard : en utilisant l'idol theory de son propre corps et celui du folklore populaire, Inari peu avec un coup réduit de mana générer des orbes crépitant à la manière de flamme dans lesquels elle peut insuffler l'un des cinq éléments orientaux et obtenir quelques effets mineurs selon l’élément insufflé, de très loin son sort le plus simple car l'idol théory de son propre corps suffit à lui permettre de les invoquer à l'envie et de les contrôler.

Information complémentaire ::

-Torii, le portail Spirituel : l'un des rituels majeurs du répertoire d'Inari, ce sort est l'un des sorts officiels de haut rang du culte shinto, il permet à partir d'un Torii de « quitter » le monde matériel et de « rentrer » dans le monde spirituel selon la légende. La préparation d'un rituel de cette ampleur demande plusieurs heures de préparation à une personne seule mais il permet de connecter deux torii dans le Japon et de se rendre de l'un à l'autre instantanément, il est important de préciser que si l'un des torii est détruit alors que la porte est encore ouverte, les personnes ayant utilisé ce passage seront renvoyé de « force » vers le Torii depuis lequel ils sont partis tout en prenant un contrecoup très proche d'un mal des transports particulièrement sévères ainsi qu'une forte fatigue mentale et physique.

Lors de l'utilisation de ce rituel, il est possible de restreindre l'utilisation du portail à certaine personne ou le fermer temporairement pour éviter qu'une personne ne le traverse par inadvertance.

Le culte shinto utilise ce réseau de Torii afin de se déplacer rapidement à travers le Japon.

- Cycle de Génération : Les cinq éléments sont liés entre eux par un cycle de génération, ainsi le métal peut être fondue et devenir liquide engendrant l'eau qui arrose et fait pousser le Bois des arbres qui peuvent être allumés et engendrer le feu qui peut brûler les végétaux les transformant en cendres et les ramenant à la Terre, terre qui contient des minerais permettant de fabriquer du métal.

Ce concept au cœur de nombreuses croyances oriental permet à Inari de convertir les éléments entre eux notamment à l'aide de charmes, chant, de peinture ou de sutra.

Information complémentaire:

- Cycle de Domination : Les cinq éléments partagent aussi une relation de destruction, Le métal peut trancher le bois qui lui-même est capable d'absorber l'eau qui à son tour éteint le feu qui fait fondre le métal.

Aussi au cœur de la religion et des croyances populaires, le cycle de destruction permet aussi de « dominer » ou « détruire » un autre élément en prenant l'élément opposé à celui-ci.

Toutefois, dans le cas ou un élément dominé prend le dessus sur un élément dominant (le feu dominant l'eau par exemple), une relation d'outrage se produit alors, cet événement allant contre l'ordre naturel et l'équilibre des éléments.

Information complémentaire:

- Relation d'outrage : Ce concept n'est pas réellement un sort mais plutôt un état particulier qui peut servir comme idol theory afin de produire l'effet contraire d'un sort ou en opposition avec celui-ci.

Cette pratique rentre dans le contrôle des cinq éléments et la maîtrise des cycles naturels ainsi que l'équilibre souvent associer au yin et au yang.

La relation d'outrage peut servir notamment pour les magies en relation avec le traitement des blessures, des maladies et des malédictions ainsi que dans la divination mais sans se limiter uniquement à ses domaines.

Information complémentaire:

-Illusion ardente, le chant du renard : Un sort puisant dans l'idol theory de ses attributs vulpins ainsi que des légendes shinto sur les kitsunes et leurs dons d'illusionniste et de polymorphe, il se lance à l'aide d'un chant, d'une danse, d'un charme et de l'élément Feu associer au Kitsune, à la parole, au cœur et au regard. Il permet d'enchanter un charme qui transformera la personne qui le porte en l'image visualisé par Inari durant le rituel d'enchantement.

Il ne transforme pas réellement la personne ciblée mais force la perception des personnes dont le regard se pose sur celle-ci lorsque le charme est actif à voir l'image imprimée dans le charme ; son utilisation nécessite toutefois la capacité de contrôler le mana alentour pour activer/désactiver le charme ainsi que le garder actif durant de longues périodes.

Le sortilège reste actif même par proxy via un appareil de capture tel qu'un appareil photo ou une caméra car celui -ci s'attaque via un contact visuel au sens de la personne, toutefois l'illusion peut s'en retrouver fortement altérée et les vidéos, photo ou tout autre format laisseront des « floues » ou des marques liées à l'illusion.

-Gardienne des 5 Animaux sacrés : L'ultime forme de magie de Inari, qui consiste à l'aide d'un rituel à invoquer un « golem » ou plutôt un « élémentaire » portant l'idol théory de l'un des 5 Animaux sacrés : le Dragon Azur, Oiseau Vermillon, la Licorne Jaune, le Tigre Blanc et la Tortue Noire.

Ce rituel de grande ampleur est l'un des atout les plus puissant du culte shintoïste et de la culture orientale en générale, ces quatre animaux ayant un lien fort avec les cinq éléments et l'ensemble des chose auquel ceux-ci sont connecté, cette magie est considérer comme très difficile à contrôler à cause de la complexité de l'élaboration du rituel et les très nombreuse connaissance nécessaire à la simple compréhension de la structure de celui-ci ainsi que des faiblesses inhérentes à chacun des Animaux sacrés et de leur légende commune et respective.

Il auras fallu plus d'une dizaine d'année à Inari pour s'approprier ce sortilège et celui-ci est donc, pour des raisons techniques, matériels, physique et mental limité à une utilisation par jour maximal et idéalement un jour de repos entre deux utilisations, bien que dans les faits, elle ne l'utilise jamais.

Information complémentaire:

-Divination :  l'une des bases de la magie onmyo, intrinsèquement lié au rituel shinto, ainsi qu'à la géomancie et l'astrologie, cette pratique peut se décliner en de nombreuses formes comme la traque de mana ou d'une personne, la recherche d'objets ou le tirage d'oracle par exemple.

Information complémentaire:

▪️ Autre talents : « À force de travail, de persévérance, de sueur, de sang et d'acharnement, elle est devenu la déesse des fast-foods, des temples et des festivals, la légende dit qu'elle a déjà cuisiné le burger unique, un seul pour les gouverner tous en atteignant le point d'équilibre suprême du pain, de la viande et de l’assaisonnement. » Chiemi Akemi.

HISTOIRE


«  Est-ce que les Yokai et autres créature fantastique existent ? »

La majorité des gens répondrait « non »bien sûr, mais dans ce cas, pourquoi existe-t-il tant de magie, d'arme et de savoir autour de ces mythes et légendes ? Était-ce juste des méthodes efficaces nées de la nécessité de contrer d'ancienne magie se servant de l'idol théory de ses simples croyances populaire où ont-ils juste réellement existé ?

De nombreux magiciens se sont posé la question et certain y ont même consacré de longues années de recherches voire parfois leur vie tout entière, c'est grâce à ce genre de questionnement et les recherches associées que de nombreuses avancées dans le domaine de la magie ont pu se faire; malgré le fait que le monde de la magie soit encore très renfermé sur lui-même et que de nombreuses cabales refusent de divulguer leurs secrets, certaines disciplines » ont pu tout de même voir le jour et se développer grâce au transfert des techniques et des savoirs.

L'index des livres interdits était un bel exemple du fait que malgré tout, les différentes factions du monde de la magie peuvent tout de même coopérer entre elle et partager leurs savoirs.

Parmi ces disciplines se trouvent notamment des techniques permettant de donner naissance à une « chimère », une sorte d'être hybride née de la magie, toutefois la chose n'est pas aussi aisée à faire qu'à dire car même si tous les « ingrédients » sont présents et correctement « employés », l’expérience peut se solder par un échec et même si elle réussit, il est plus que probable qu'elle ne réussira pas à se reproduire même en utilisant exactement les mêmes conditions que précédemment, rendant la création en masse d’être artificiel nés de la magie impossible de manière concrète.

Parce que donner la vie est un miracle et pas une simple invocation de golem et justement parce que ce procédé est extrêmement difficile à maîtriser et simplement à mettre en place, le résultat final d'un tel « miracle » est lui aussi difficilement prévisible et peut grandement différer de l'objectif souhaiter.

Inari est née de cette manière à partir principalement des restes d'Abe-No-Senmei entre autres, dans une secte remplie à la fois de non-initié à la magie et d'initié, le chef Sakamoto Urie était un homme de foi et un idéaliste, c'est sa passion et ses idées d'ouverture et d'acceptation d'autrui qui l'on conduit plus ou moins à, sans le vouloir, rassembler des gens autour de lui, dont des magiciens et a finalement fondé une sorte de groupe pour ceux qui n'avaient nulle part où allez.

Toutefois, toutes les personnes qui ont rejoint le groupe ne l'étaient pas nécessairement pour de bonnes raisons, et une partie du groupe se radicalisa progressivement ( allant jusqu'à des actes de terrorisme qui étaient organisés sans l'accord du groupe et qui étaient contraires à ce que prêchait Sakamoto) ; Inari naquit de par les expériences des magiciens qui souhaitaient faire d'elle un symbole ainsi qu'une sainte (ce qui n'arriva pas) afin de solidariser la secte quelques années avant que les premiers membres du groupe à devenir violent ne commettent leur premier crime.

Son éducation fut prise en charge principalement par les personnes en qui Sakamoto avait le plus confiance et celui-ci n'avait malheureusement pas beaucoup de temps à consacrer à la petite fille car il était de plus en plus occupé à essayer d'organiser le groupe et d'améliorer les choses par le dialogue (il ne souhaitait pas simplement renier ne serait-ce qu'une personne et la chasser du groupe pour ces erreurs car cela était contraire à ses principes).

Ainsi l'éducation d'Inari fut principalement axés sur la magie, l'art et l'histoire et la culture japonaise, pour le reste c'était le strict minimum et même dans les domaines précédemment cités, seule la magie était vraiment très approfondie.

Le temps passa et Inari fêta alors son 7° printemps, toutefois les choses n'allaient pourtant pas pour le mieux dans la secte et le gouvernement japonais les avait placé sous étroite surveillance ; les principales factions magiques japonaises avaient fini par entendre parler de rumeurs concernant les mages du groupe et un étrange « consultant étranger » qui serait apparemment recherché par l’Église catholique en plus d'un secret d'ordre magique caché par la secte, il n'avait pas fallu plus pour que ces factions placent eux aussi le groupe religieux de Sakamoto Urie sous surveillance renforcée.

Au centre de l'attention, finalement, une personne de la secte déclara absolument tous les secrets les plus obscurs du groupe (la grande majorité étant inconnue à Sakamoto) sur des attaques à main armée, des agressions et du crime organisé, des extorsions et des enlèvements avec rançon auprès du grand public, cette même personne contacta aussi directement l'Église catholique pour leur déclarait que la « cabale » avait donné refuge à un ancien traître des catholiques en toute connaissance de cause et avec la ferme intention de le protéger jusqu'à la fin.

Il était assez évident que le traître faisait partie des quelques mages de la cabale, et ce fut un terrible choc pour Sakamoto qui venait d'être trahie par trois fois par une personne en qui il avait placé toute sa confiance, cette personne connaissait les crimes auxquels s’adonner certains membres du groupe et n'en avaient pourtant jamais parlé à Sakamoto qui était pourtant fermement opposé à ce genre de pratique, cette personne avait aussi une bonne connaissance des travaux des magiciens de la cabale et enfin cette personne connaissait aussi quelque chose que personne d'autre dans la cabale ne savait : le fait que l'un des magiciens était actuellement recherché par les catholiques et toutes ses informations avaient été révélées exactement et précisément au groupe le plus susceptible de réagir immédiatement.

Rapidement, que ce soit les grosses factions magiques japonaises qui souhaitait éviter de s'attirer le courroux de l'Église catholique ou que l'image de la religion au Japon ne soit encore plus détériorée, ou le gouvernement japonais qui ne pouvait plus simplement se contenter de surveiller, de nombreuses personnes se décidèrent à mettre un terme à la secte de Sakamoto Urie.

Dans ce chaos et cette course contre la montre avant que tout le monde ne soit tué ou arrêté, Sakamoto et les mages décidèrent qu'il était préférable qu'Inari soit mis complètement à l'écart du groupe pour éviter qu'elle ne se fasse attraper par les autorités ou n'importe quel magicien et que la seule manière de ne pas laisser de piste jusqu'à elle était de faire en sorte qu'eux-mêmes ne sache pas où elle serait le lendemain et aussi de brûler et détruire tout ce qui pouvait avoir eu un lien avec elle afin que les procédés scientifique et magique soient eux aussi bloqués.

Ainsi la jeune fille sortit de ses quartiers pour la première fois et fut abandonner dans la campagne japonaise contrainte de fuir seule sans vraiment comprendre ce qu'ils se passer et avec comme seule indication une vague direction et les quelques vêtements qu'elle portait sur elle à ce moment-là ainsi qu'un peu d'argent mais quasiment aucune connaissance sur le fonctionnement de la société dans laquelle elle se trouvait.

Du coté de la secte, Urie Sakamoto décida de se rendre après avoir dissous le groupe qui était née par sa faute même si ses intentions n'étaient initialement pas mauvaises, avec lui trois des mages de la cabale et plusieurs non-initiés décidèrent de rester eux aussi avec Sakamoto espérant ainsi sauver un maximum de personnes innocentes qui allaient se retrouver lié au groupe pour la simple raison qu'il avait fait confiance à Sakamoto.

Ce soir-là, la cabale disparut du jour au lendemain, et de nombreuses arrestations et enquête furent menées aussi bien par les magiciens que par le gouvernement japonais pour retrouver toutes les personnes qui avaient été lié au groupe, toutefois, la destruction des preuves et le silence des personnes qui s'était rendus (et avait survécu) avaient grandement compliqué les recherches; seul les membres qui furent le plus actif dans les activités illégales de la secte se firent retrouver (en partie seulement) grâce au fait qu'il avait laissé de nombreuses pistes à l’extérieur de par leur précédente activité dans le groupe et le fait que certains avaient été placer sous surveillance bien avant les événements de cette nuit.

Inari ne conserva que peu de souvenir clair de cette nuit et de cette période en général qu'elle préféra oublier, mais elle se souvient surtout avoir marché pendant très longtemps jusqu'à rejoindre une grande ville (dans ses souvenirs en tout cas) où elle avait fini par découvrir sur un grand écran, les remous et les événements que son ancien foyer avait causés (même si elle ne comprit pas tout ce qui fut expliqué sur le moment).

Seule et abandonner, la jeune fille continua son périple dans la campagne japonaise jusqu'à arriver dans une nouvelle ville plus petite et avec beaucoup moins d'habitants où elle trouva refuge dans un petit temple, très rapidement, elle était devenue terriblement méfiante avec tout et tout le monde ; elle survécut quelque temps en étant contrainte de voler les offrandes du sanctuaire ou à l'aide de sa magie.

Elle fit finalement la rencontre du couple Mishina dont le mari, un vieil homme grincheux avec une voix rauque, cet homme était un forgeron de sabre qui s'obstinait de manière farouche à toute forme de technologie et qui passais ses journées à travailler dans sa forge du petit matin jusqu'au soir.

Sa femme quant à elle était bien moins fermée quant à la nouvelle technique et avait été dans ses jeunes années une grande adepte de la Naginata (une lance japonaise) et s'attelais désormais surtout à l'entretien du foyer.

Le couple de seniors avait un jour de festival au temple aperçu la jeune fille en train de chaparder de la nourriture à un stand et le vieil homme avait alors décidé de donner un sermon prodigieux à la jeune voleuse et un court de savoir-vivre en même temps.

Ce jour-là, la jeune fille avait fini par mettre un coup de pied au vieil homme tendit qu'il l'avait attrapé par le col pour l’empêcher de s'enfuir, elle avait alors découvert que même vieux, il était encore capable de forger pour une bonne raison.

Finalement, l'incident s'était terminé sur la restitution de la nourriture voler et les excuse de la voleuse puisque le marchand avait décidé de passer l'éponge et la vieille dame avait décidé de tout de même acheter quelque chose pour la jeune fille, au grand désarroi de son époux.

Quelque semaine passa et ils avaient pu recroiser plusieurs fois la jeune fille par hasard depuis ce moment-là et après une petite enquête de voisinage, ils avaient fini par se douter qu'elle était probablement seule, de son côté, la jeune fille avait un jour décidée de suivre le couple jusqu'à leur domicile, principalement par envie de prendre sa revanche sur le vieil homme.

À mesure que le temps passer, Inari et le vieux couple apprirent à se connaître et la jeune fille finit par ne plus dissimuler ces oreilles et sa queue devant eux un jour pour vérifier leur réaction, le vieux couple décida toutefois de simplement fermer les yeux sur ce détail qu'il supposait peut-être en lien avec son isolement.

Sojiro Mishina le forgeron, autorisa donc la jeune fille à aller et venir dans leur domicile autant qu'il lui en plaira à condition qu'elle ne rentre pas dans son atelier (condition qu'elle ne respecta pas vraiment et qui lui valut un certain nombre de sermons de la part du vieillard qui n'avait pas besoin d'user de force pour lui faire peur lorsqu'il était énervé).

Hanako Mishina de son coté profitait des occasions de plus en plus rapprochées où Inari leur rendait visite pour améliorer l'éducation qu'elle avait reçue (qui était apparu comme largement insuffisante et irresponsable pour la vieille femme), ainsi que lui apprendre à prendre d'avantage soin d'elle-même et lui donner à manger.

Un peu plus d'un mois s'était écoulé et un jour la jeune fille resta finalement dormir pour la première fois chez eux, à mesure que le temps passé la jeune fille s'installa tout naturellement chez les Mishina et elle devint un peu d'une certaine manière leur petite-fille adoptive et eux ses grands-parents d'adoption.

Comme l'avait dit un jour Mishina à Inari, « on ne forge pas un sabre en tapant de travers dessus comme un mulet, c'est un travail précis et de longue haleine et c'est la même chose pour tout, c'est les efforts constants et sur la durée qui payent le plus ».

Inari se rendit compte que cette phrase représenter bien leurs relations, c'est à force de petite chose, de rencontre ou de discussion qu'elle avait fini par s'attacher à eux et eux à elle et devenir une « famille ».

C'est Sojiro qui apprit lui-même d'ailleurs à Inari comment écrire « Mishina » sans faire de faute et proprement tout en déclarant qu'il était inadmissible qu'une personne ne sache pas écrire son propre nom.

De ses 7 ans et demi à ses 12 ans la jeune fille vécue avec le couple Mishina (même si elle refusa pourtant obstinément d'aller dans une école jusque-là).

Inari en était au printemps de sa douzième année et elle s'était parfaitement acclimaté au rythme de vie calme et paisible de Sojiro et Hanako, elle avait même essayé d'aider Sojiro à la forge mais la sensibilité de son audition ne l'avait pas aidé à vraiment apprécier ce travail sans compter que Sojiro était plutôt contre l'idée qu'Inari travaille à la forge avec lui de toute facon.

C'est alors que l'un des vieux amis de Sojiro renoua un jour le contact avec celui-ci pour lui demander officiellement de lui forger le meilleur sabre qu'il n'est jamais forgé afin de l'offrir en tant que cadeau à un ami de longue date de celui-ci qui était plutôt bien placé dans le gouvernement japonais, à cette requête, la réponse fut un « non » immédiat de la part de Sojiro qui protesta qu'il n'aimait pas les politiciens et qu'il ne forgerait pas une œuvre d'art pour un Inculte et qu'il avait déjà une commande en court et qu'il ne souhaitait pas en prendre davantage dans tous les cas.

Malgré tout, le vieil ami de Sojiro fut inviter à rester chez les Mishina pour la nuit ou quelques jours afin qu'ils trinquent à leurs retrouvailles et qu'ils discutent de ce qu'ils avaient accompli chacun de leur côté durant toutes ces années.

Évidemment le sujet finit par dévier sur Inari, qui durant toute la soirée n'avait faite que dévisager l’inconnu comme si elle était prête à le mordre, l'alcool aidant (pour les adultes) et grâce à la présence de Sojiro et Hanako, la jeune Kitsune avait fini par se détendre et accepter de discuter avec l'inconnu.

Au fil de la discussion, il apparut très clairement qu'Inari était particulièrement bien renseignée et formée sur l'ensemble des rites et traditions japonaises et il semblait même qu'elle était probablement parfaitement apte à être une Miko dans un temple.

L'inconnu proposa alors de la présenter auprès d'un grand temple de kyoto dont le Kannushi (le prêtre shinto charger de s'occuper d'un temple), un ami, lui avait confié qu'il manquait de monde et qu'il aurait très probablement besoin de l'aide d'Inari.

La Kitsune refusa catégoriquement dans un premier temps mais l'homme décida tout de même de laisser sa carte auprès des Mishina si elle changeait d'avis.

Un été plus tard, après de nombreuses discussions et un long temps de réflexion, la décision fut prise et Inari recontacta l'homme pour voir si son offre tenait toujours et s'il accepterait de l'aider à trouver un logement sur place.

Avec l'aide des Mishina et nombreuses autres personnes, Inari déménagea à Kyoto non sans mal à l'idée de prendre de la distance vis-à-vis du couple afin de se former et pouvoir devenir officiellement une Miko dans un sanctuaire, l'accord voulait aussi qu'elle reprenne (il ne fut pas dit qu'elle n'avait jamais été à l'école) ses études en même temps.

Après quelques difficultés d'adaptation au début, la kistune s'accrocha et trouva un réel plaisir et intérêt pour le travail de Miko et les études, 6 mois défilèrent tranquillement ne tendit que la jeune fille commençait à réfléchir sérieusement à son avenir.

Un jour de festival, elle rencontra un autre Kannushi venu en visite depuis un autre temple, il s'appelait Ken Tsushimikado et il était un Japonais très à cheval sur l'étiquette et la tradition, même chez lui ou lors de ses jours de repos, il rester habillé en tenue traditionnelle si on en croyait les dires des gens qui le connaissaient ; le Kannushi du temple où servait Inari lui apprise même qu'il était un mage assez talentueux et qu'il possédait même une magie unique dans tout le Japon, ce qui attira plutôt l'attention de la kistune.

Il est aussi nécessaire de savoir que le titre de kannushi est généralement héréditaire et que dans le cas des Tsushimikado, ils étaient probablement parmi les plus vieilles familles de kannushi encore existantes aujourd'hui, ce qui leur valais un certain prestige.

Toutefois, tout n'allait pas pour le mieux pour cette famille puisque la femme de Ken et son fils unique avaient été assassinés il y avait presque 8 ans à ce moment là, et Ken ne s'en était pas remis, il avait simplement tenu bon en s'enfermant dans le travail pour essayer d'oublier.

Selon les rumeurs, il serait même parfois envoyé (soi-disant sous le compte de la famille impérial) pour enquêter et éventuellement chassez les incidents surnaturel ou étrange qui pourrait être lié à la magie à travers tout le Japon, son surnom serait « l'exécuteur ».

Le jour de leur rencontre, pour la première fois de sa vie, quelqu'un parvenu à percer à jour l'illusion qui cacher au monde ses oreilles et sa queue, ce fut la première action de Ken lorsqu'il la rencontra, il ne lui adressa alors pas un seul mot et il s'en alla du temple, le regard empli de mépris.

Le prêtre qui employait Inari était bien sûr déjà au courant des attributs spéciaux de la jeune fille, mais il n'avait pas eu autant de problème que Ken à accepter la jeune fille, surtout après avoir constaté le sérieux qu'elle mettait dans ses activités.

Dès ce moment-là, Inari Mishina et Ken Tsuchimikado comprirent qu'ils ne parviendraient jamais à s'entendre.

Elle apprit quelques jours plus tard, qu'il avait notamment participé à la « purge » de la cabale dont elle était née et qu'il avait traqué pendant des années l'ensemble des survivants connaissant l’existence de la magie.

Toutefois, Inari décida de ne pas s'occuper de cette personne au risque de perdre ce qu'elle avait durement obtenu au fil des années et elle reprise de nouveau son train de vie quotidien tout en attendant avec impatience la prochaine fois qu'elle pourrait remonter voir dans ce qu'elle considérait comme sa ville natale, Sojiro et Hanako.

Aux yeux de Tsushimikado toutefois, il était tout simplement impensable qu'une abomination telle que « Inari Mishina » puisse se voir accepter au sein de la communauté religieuse et même éventuellement se voir confier une tâche ou un poste important du fait de ses capacités naturelles pour la magie.

Car Ken avait perdu sa famille à cause de ce qu'il pensait sincèrement être un Yokai, une créature du folklore ; il avait pourtant cherché toutes les possibilités pour réfuter cette piste ou l'expliquer: invocation, transformation, main, utilisation de grimoire et la divination, presque tous les jours, en allant toujours plus loin dans la réalisation de ses rituels et dans la recherche de matériaux pour sa magie.

Toute son année avait mené sa famille sur le bord de la ruine et même le temple où il officiait commencé à en subir les conséquences.

Il se mit alors au service du culte et devint un chasseur du paranormal un peu comme les orthodoxes russes et se mit à traquer tout phénomène pouvant éventuellement l’amener sur une piste qui le conduirait enfin vers le meurtrier de sa famille.

Un jour toutefois, il réalisa quelque chose: si les « Yokai » n’existent pas, qu'est-ce qui pourrait s'en rapprocher le plus ?

La réponse à laquelle il arriva fut d'abord les « saint » ou en tout cas les personnes qui jouissaient du même type de bénédiction, ces bénédictions provenaient de l'idol théory généré par le corps des personnes qui les possédait, ce qui voulait dire que d'une certaine manière, il n'était pas réellement humain.

Rapidement, Ken devint particulièrement hostile à tout ce qui n'était selon lui, pas humain, les gemstones, les espers, les chimères, les saints, les majins et il s'investit alors de manière encore plus vigoureuse dans la traque de ce genre d'incident étrange.

Ce fut donc son expérience de « chasseur » qui lui permit de rapidement percevoir et effacer la magie d'Inari qui cacher ses attributs vulpin et tout cela n'était pas sans lui rappeler les nombreuses histoires du folklore japonais parlant d’esprit renard jouant des tours aux hommes et vivant cachés parmi eux.

Il enquêta alors sur le passé de la jeune fille et pour le pire, il trouva une correspondance entre sa première apparition et l'époque où sa famille mourut, au fur et à mesure, il fit le lien entre Inari et la secte de Sakamoto Urie et rapidement il antagonisa la jeune fille comme la responsable du meurtre de sa famille.

Il décida alors de trahir tous les gens qu'il connaissait et le culte shinto de manière générale en préparant une situation où il forcerait la Kistune à quitter d'elle-même son temple et ainsi ne plus bénéficier de la protection qu'il lui offrait.

il vint alors un soir au temple ou le Kunnashi que servait Inari était absent et fit juste passez le message suivant pour la renarde à une autre Miko : « tu ferais mieux de rendre visite au couple Mishina avant la fin de la nuit » ; Inari utilisa alors le réseau de torii afin de se déplacer immédiatement dans sa ville natale après l'étrange message du prêtre qui lui faisait froid dans le dos dès qu'elle l'entendit.

Son intuition se vérifia et elle découvrit la maison à moitié détruite dès son arrivée, elle se précipita alors à l'intérieur pour rapidement découvrir Hanako morte de ses blessures et baignant dans son sang, sous le choc, elle tenta quand même de la soigner sans succès, elle décida alors de continuer de chercher Sojiro mais ne trouva rien d'autre dans la maison à part des charmes magiques dont le but était d'éloigner l'attention des passants.

Peu après, elle décida d'aller vérifier la forge où elle trouva finalement le vieux forgeron à l'article de la mort, se précipitant à son chevet, la Kitsune voulut utiliser la magie pour soigner le vieil homme mais celle-ci ne fonctionna pas à sa grande surprise, rapidement elle découvrit que les blessures de Sojiro avaient été maudites avec un sort dont l'idol théory prenait source dans le kokiji et notamment le conte où Izanagi revenait du monde des morts.

L'arme qui fut utiliser contre Sojiro avait été imprégnée d'une malédiction qui infectait quiconque entré en contact direct avec celle-ci et installer un « stigmate » se rapprochant de la souillure du monde souterrain qui avait recouvert Izanagi tendit qu'il s'enfuyait du domaine de sa femme, si Izanagi avait juste eu à se laver pour s'en débarrasser et que ce stigmate était de loin inférieur à ce qu'il était censé représenter, ces effets restés suffisamment fort pour nécessiter un rite de purification assez spécifique et de l'eau provenant d'un sanctuaire pour pouvoir les faire disparaître.

En plus des malédictions qui recouvraient les plaies de Sojiro venait s'ajouter son âge avancé, le fait qu'il était un non-initié à la magie (donc sans aucun entrainement pour résister à ses effets) ainsi que la perte de sang déjà grave.

Inari comprit instinctivement qu'elle n'aurait pas le temps de faire disparaître les stigmates et de le soigner et même si elle appelait une ambulance, les plaies ne se refermeraient pas et le sang n’arrêterait pas de couler tant que les stigmates seraient présents.

Sojiro voyant Inari en proie au désespoir entama la discussion avec elle et commença à lui expliquer qu'il avait fait son temps et qu'il n'avait aucun regret dans sa vie (si ce n'était d'avoir mis autant de temps à demander la main d'Hanako quand il était jeune et aussi de ne pas avoir frappé plus fort son ancien patron).

Il donna alors à Inari la clé de sa réserve et déclara que quelque chose lui appartenant se trouvait encore là-bas, même s'il n'était pas censé lui offrir encore avant quelques années au moins ; Sojiro rendit alors son dernier soupir protestant que Hanako devait l'attendre et que contrairement au apparence elle n'était pas très patiente.

Inari se força alors de sourire afin de ne pas inquiéter son grand-père tout en le regardant Sojiro s'éteindre, et la seule chose qu'elle put faire pour lui dans ses derniers moments fut de faire disparaître la douleur.

Peu après, elle rassembla le corps de ses grands-parents dans le salon pensant qu'il préférerait partir côte à côte et elle procéda alors au rite funéraire le plus simple pour leur souhaiter un bon voyage (tout en sachant que leurs funérailles seraient, qu'elle vive ou non, correctement faite par leurs enfants) et elle annula ensuite la magie des charmes servant à éloigner l'attention des personnes ignorant l’existence de la magie sans détruire les charmes afin de laisser des traces qui mèneraient à l'assassin au cas où elle ne réussirait pas à lui ôter la vie.

Elle récupéra finalement le cadeau que Sojiro lui avait laissé : un sabre japonais dont Inari ne se souvenait pas d'avoir vu la conception lorsqu'elle habiter encore ici, elle réalisa alors qu'il s'agissait probablement d'un sabre qu'il avait forgé après son départ.

Elle découvrit aussi un message laissé à son attention par le couple Mishima gravé sur la lame prés de la garde à sa grande surprise.

Elle franchit alors pour la dernière fois le seuil de la maison familiale et se dirigea vers le seul temple de la ville afin de réutiliser le réseau de torii ainsi que de pouvoir utiliser ses techniques de divination dans les meilleurs condition possible.

Elle retrouva alors la trace de Ken Tsushimikado au principal temple dédié à la déesse (ou au dieu) O-Inari qui est principalement une divinité liée aux moissons et à la culture du riz initialement mais dont le champ d'expertise s'est grandement agrandi avec le temps et l'évolution des croyances.

Comprenant l'invitation du Kannushi à travers le choix du lieu et la facilité déconcertante avec laquelle elle avait pu le traquer, la Kitsune prit donc la route vers le temple dédié à la divinité dont elle partage le nom via les torii bien décidés à se débarrasser elle-même de l'assassin.

Lorsqu'elle arriva au temple, elle ne mise que peu de temps à retrouver l'homme qu'elle voulait tuer puisque celui-ci l'attendait de pied ferme dans le temple désormais vide grace à la magie.

Sans échanger un mot, Inari lança immédiatement les hostilités lorsqu'elle aperçut la tenue de fonction du prêtre encore taché du sang de ses grands-parents.

Ken leva alors la magie qui gardait son « protecteur » à l'abri des regards et lui ordonna d'abattre son poing dans la trajectoire de course de la renarde, juste devant elle, afin de la forcer à arrêter sa charge et reculer, ce qu'elle fit obliger à faire car devant elle se trouvait désormais un gigantesque monstre ressemblant à un squelette et dont la composition de celui-ci était justement la même chose que ce à quoi il ressemblait.

Un « Gasha-Dokuro »

Un monstre du folklore japonais mesurant 15 fois la taille d'un humain normal censé pouvoir se rendre invisible et être invincible à l'exception des charmes shinto auquel il serait vulnérable et qui pourrait le conjurer, l'ont dit qu'ils naissent des amas d'os des personnes mortes sans avoir été enterré (qui n'ont donc pas reçu les derniers rites avant l'au-delà).

Inari ne pouvait pas le savoir, mais la tradition voulait que chez les Tsushimikado, les ossements soient conservés afin de «rejoindre » le gardien de la famille et qu'ils puissent continuer de protéger la famille impériale et le Japon même après leur mort.

Malgré tous ses efforts cette nuit-là, la Kitsune ne parvint jamais à passer la garde de la monstruosité qui la séparait du prêtre, même en se concentrant uniquement sur l'esquive puisque la défense était tout simplement impensable, elle partait toujours en retard en matière de vitesse face à la créature qui gardait une vitesse quasiment équivalente à elle malgré sa taille mais posséder l'avantage certain de l'allonge, de la taille et de la résistance.

Le combat se prolongea tendit qu'Inari refusait de prendre la fuite devant celui qui avait pris la vie de Sojiro et Hanako, toutefois, elle atteignit bien vite ses limites physiques et le Gasha-dokuro l’attrapât d'une main (cassant immédiatement le bras droit de la Kitsune et causant un grand nombre de blessure interne).

Toutefois, par chance peut être pour Inari, le prêtre n'avait jamais eu l'intention de lui offrir une mort rapide puisqu'il voulait vérifier si elle était bien la responsable du meurtre de sa propre famille.

Le Gasha-dokuro relâcha alors la jeune fille au sol juste en face du prêtre, malheureusement, la jeune fille n'était plus en état de bouger et ne pouvait rien faire d'autre que regarder avec rage et impuissance l'homme tendit qu'il utilisait lui aussi la magie de divination Onmyoo pour vérifier si la Kitsune était liée de prés ou de loin aux événements qui le hantaient.

Ce qui ne fut pas le cas et donc le prêtre décida d'offrir finalement une mort rapide à celle qu'il ne considérait même pas comme un être humain, il prit alors le contrôle manuel du Gasha-dokuro et ramassa la Kitsune au sol afin de l’écraser avec le géant squelettique.

Lorsque la main se contracta toutefois, l'illusion disparut alors laissant apparaître le poing vide de l'invocation, au même moment, une lame le transperça par-derrière au niveau du cœur, tendit que le prêtre avait dû concentrer toute son attention sur la divination, Inari avait enfin, pour la première fois, tromper la vigilance de celui-ci avec un sort d'illusion et guérie à l'aide des quelques charmes qu'elle avait emmenés avec elle le strict minimum parmi ses blessures pour pouvoir bouger et survivre.

Mais le prêtre réagit lui aussi immédiatement et maintenant qu'il connaissait de manière certaine la position de la Kitsune, il remit son contrôle du golem d'os en automatique (donc insensible à l'illusion de la jeune fille qui attaquait les sens des êtres vivants) et lui ordonna d'attaquer la jeune fille qui se trouvait donc dans son dos et largement à porter de son gardien.

Reculant rapidement, la jeune fille parvint à prendre de la distance d’extrême justesse et lorsqu'elle pensa être hors de danger se retourna pour s'enfuir certaine que le sort du tueur était réglé puisqu'elle ne l'avait pas transpercé avec son sabre à elle mais le sien, l'arme qui déposait un stigmate, une malédiction qui prévenait la guérison d'une blessure et en plein cœur qui plus est.

Mais Inari avait commis une erreur, elle avait grandement sous-estimé la force du Gasha-Dokuro ; celui-ci se fragmenta alors détruisant tout le bas de son corps afin que les os qui s'y trouvaient viennent dans le bras afin de l'agrandir et celui-ci l'abattit alors tendit qu'il perdait l'équilibre et s'écroulait au sol terminant de ravager un peu plus le peu de chose qui restait du lieu sacré.

Le majeur de la main du gasha-dokuro frôlât à peine le dos de la jeune fille mais une énorme blessure apparut à cause de cette légère griffure du monstre tant la force et la forme du doigt était devenue pointue afin de réussir à la toucher, ce qui prouvait très largement la volonté et la détermination de l'invocateur.

Grièvement blessée et perdant rapidement du sang malgré sa magie, la jeune fille parvenue toutefois à s’enfuir et elle arriva finalement sans vraiment en être consciente à atteindre une route où elle finit alors par s'écrouler et perdre connaissance.

Lorsque Inari se réveilla enfin, elle avait 13 ans et demi et elle se trouvait à la cité scolaire dans un lit d’hôpital, rapidement elle apprise qu'une année plus tôt, elle avait été trouvé dans une ruelle par une personne qui avait alors appelé une ambulance et elle avait fini dans un hôpital à Kyôto, toutefois, malgré les efforts des médecins, leurs équipements atteignirent bien vite leur limite et le métabolisme particulier de la jeune fille ne leur facilita pas la tâche non plus.

Finalement, ils contactèrent la cité scolaire, pensant qu'il s'agissait peut-être d'une esper ou d'une gemstone ou encore que les moyens de la cité seraient suffisants pour la sauver ; là où Inari fut la plus chanceuse dans cette histoire était le fait que cet hôpital avait des connexions avec la cité et notamment un prestigieux médecin du district 7 : Heaven canceler.

Entre la vie et la mort, elle fut stabilisée et sauvée par Heaven Canceler et Hinami Natsuga qui était à cette époque l'assistante de celui-ci.

Elle avait toutefois plongé dans un profond coma et elle parvenu à se réveiller qu'une année plus tard et après une période aussi longue de coma, elle dut prendre part à une très longue période de rééducation et de suivie médicale ; un peu par défaut, elle décida de s'installer à la cité scolaire et lorsqu'elle fut en état de travailler, elle se mise à rassembler petit à petit l'argent qu'elle devait à la cité scolaire qui avait donc prient en charge les soins et auquel elle était désormais endentée.

Elle supposer fortement que la raison pour laquelle la cité avait acceptée de s'occuper d'elle était afin qu'elle ne puisse refuser que celle-ci fasse des recherches sur elle et ses particularités physiques, après quelques mois de recherche et d'étude, vu qu'elle semblait posséder déjà une forme de pouvoir, elle ne participa pas du tout au PCP car les scientifique ne savais pas comment l'adapter à elle et ils souhaitaient donc d'abord mieux connaître le fonctionnement de son « pouvoir » et comment il influençait son corps.

Elle fut finalement catégorisée dans les bases de données de la cité scolaire de la même manière que Sogita Gunha (le 7° lvl 5 de la cité) : une gemstone dont la nature du « pouvoir » était inconnu et dépassée les connaissances actuelles de la cité scolaire, toutefois, quelques observations quant à ses capacités physiques et la précision de ses sens ainsi que les observations faite sur ses attributs sont joint à son dossier dans la base de données.

N'ayant toutefois jamais utilisé la magie devant eux, il n'y a donc rien qui ne concerne celle-ci de prés ou de loin dans les informations à son propos ; elle devint donc, la première chimère à obtenir une carte d'identité à la cité scolaire et le statut d'esper lvl 3 alors qu'elle était une magicienne.

Ce qui ne changea en fait rien pour elle puisqu'elle ne retourna pas à l'école après tout ce qui lui était arrivé et elle se mise simplement à travailler (faisant qu'elle ne se souvient même plus de son soi-disant lvl d'esper puisque personne ne lui demandait jamais).

Comprenant qu'elle était probablement considérée comme une traître et l'une des principales responsables de la destruction d'un des temples majeur (et aussi un haut lieu touristique) du Japon tout entier, la Kitsune décida de ne pas quitter la cité scolaire même après que ses dettes soient remboursées.

Elle récupéra aussi son katana mais c'est une autre histoire que l'on gardera pour une prochaine fois.


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MessageSujet: Re: Inari Mishina (♥)   Inari Mishina (♥) EmptySam 15 Déc - 10:40

Inanari donc. Désolé aussi de pas être passé plus tôt, mais comme on à causé longtemps de ton personnage sur Discord ça m'est sort ide la tête x)

Comme je te l'avais demandé t'as mis les infos en spoiler, l'histoire fonctionne et reste dans le thème et ta connaissance du lore est clairement visible. De mon côté j'accepte le personnage sans plus de problème, rien à redire au-delà de ce que j'ai déjà mentionné en MP et que tu as réglé.

Validé pour moi o/
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MessageSujet: Re: Inari Mishina (♥)   Inari Mishina (♥) EmptyMer 2 Jan - 22:00

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MessageSujet: Re: Inari Mishina (♥)   Inari Mishina (♥) Empty

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