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 Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]

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Ounchet

Ounchet

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MessageSujet: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyMer 18 Avr - 21:59

Cela faisait maintenant plus d’une heure qu’Ounchet était sortie de « son » appartement et tout autant de temps qu’elle évoluait dans Gakuen Toshi sans s’être perdue. Et ça, bien qu’étant déjà un exploit pour un étranger tout droit venu de l’extérieur de la cité Scolaire, était une première pour la jeune fille qui avait l’impression de chercher son chemin à chaque fois qu’elle se déplaçait.

Cela dit, Ounchet connaissait bien l’endroit où elle se rendait cette fois pour y être déjà allée à plusieurs reprises. Relevant régulièrement les yeux vers les panneaux ou les devantures des magasins et repérant aussitôt ceux qu’elle avait déjà vus, la petite égyptienne se rapprochait de minute en minute du collège Minamizawa, lieu de rendez-vous établi par Enju un jour plus tôt pour aller dans la « Galerie marchande souterraine », un endroit apparemment très populaire et où il était possible d’acheter plein de choses diverses et variées. Si la jeune fille n’était pas particulièrement emballée à l’idée de passer une après-midi entière dans une galerie souterraine, Enju semblait voir la chose d’un point de vue complètement différent qui  lui donnait suffisamment d’énergie pour tirer son amie à la peau matte hors de chez elle dans un lieu bondé, environnement qu’elle n’appréciait pas particulièrement.

Dans la poche du jogging gris d’Ounchet, son téléphone portable vibra à deux reprises, interrompant la jeune fille dans sa progression attentive. Elle dû plisser les yeux pour déchiffrer les caractères qui s’affichaient à l’écran, apprendre les caractères japonais était une chose, les déchiffrer sur une maudite police d’écriture qu’elle avait configuré sans le vouloir en était une autre. La jeune fille rangea le téléphone au bout de quelques minutes d’effort, Enju allait arriver en retard.

« Quelle… tête en l’air. » soupira-t-elle, se demandant ce qu’elle pourrait bien faire maintenant qu’elle avait du temps à tuer. Aller au collège et y attendre Enju semblait la meilleure idée, aucun risque de se perdre en chemin de cette façon. Mais au moment où la fillette allait reprendre sa marche, son œil remarqua quelque chose sur la gauche.

Derrière la vitrine de la libraire à côté de laquelle Ounchet se trouvait, la couverture d’un livre illustré avait attiré son attention. Couverte de hiéroglyphes imprimés en arrière plan, le décor fit ressentir de la nostalgie à la jeune fille l’espace d’un instant. Au premier plan et au centre de la couverture, une image de cercueil était représentée en gros plan, surmontée de caractères japonais disposés en arc de cercle juste au dessus, en guise de titre. « Égypte, le pays des rois. ».

Les dents de la fillette se serrèrent alors qu’elle entrait dans le magasin, le regard enflammé d’une lueur de colère et les poings serrés. Sans tenir compte des clients ou du personnel qui se tenaient là, Ounchet tendit le bras et se servit directement à la source, décrochant rageusement le livre de son support en vitrine. Elle cracha quelques mots incompréhensibles comme un serpent le ferait avec du venin puis ouvrit l’ouvrage illustré sans trop de considération. Aussitôt la première double-page du livre d’apprentissage dévoilée, ses yeux s’écarquillèrent, signe que la colère ne faisait qu'augmenter.

« Qu’est-ce que c’est que… ces conneries ?!! » commença-t-elle à crier en feuilletant les pages de plus en plus vite, en déchirant quelques unes tandis que son regard se baladait de paragraphe en paragraphe et d’illustration en illustration.

« Vous… vous vous FOUTEZ DE MOI ?!! » hurla-t-elle avant d’empoigner plusieurs pages et de les arracher furieusement du livre. Un glapissement –provenant probablement d’un membre du personnel- retentit non loin de la jeune fille mais elle n’y prêta pas attention. Elle devait détruire cette horreur, totalement. C’était ça l’héritage de sa civilisation ? Un stupide et immonde livre aux allures de caricatures ?

« Ne me faites pas rire ! »

Cette fois-ci, ce furent des cris plus autoritaires qui retentirent tout près de l’égyptienne. L’effet provoqué fut cependant bien différent de celui escompté par le gérant du magasin puisque la petite fille ne s’arrêta pas, au contraire. Une moitié de livre dans la bouche et l’autre entre ses mains, elle tentait maintenant de déchirer l’ouvrage en deux en tirant dessus de toutes ses forces. Un troisième cri ainsi que des pas précipités lui firent cependant tourner la tête, permettant à Ounchet de voir une petite armée de lecteurs aguerris se précipiter dans sa direction. Ni une, ni deux et le livre toujours dans la bouche, l’adolescente au oreilles de canidé démarra au quart de tour et traversa la porte du magasin à pleine vitesse, faisant retentir l’alarme en sortant sans que cela n’ait plus d’effet que de lui vriller les tympans.

Ce ne fut qu’après avoir couru quelques minutes et être passée par une ou deux ruelles qu’Ounchet s’arrêta de courir, tirant enfin un bon coup sur la moitié de livre dans sa bouche pour la séparer définitivement du reste. Elle jeta immédiatement les deux parties devant elle sans regarder, puis fronça les sourcils avant de porter la main à sa bouche pour enlever un morceau de page resté collé sur sa langue.

Ounchet s’immobilisa soudain dans son mouvement, redressant instinctivement ses oreilles de canidé et tournant les yeux vers une jeune femme qui venait de sortir de nulle part, elle ne l'avait pas remarquée en arrivant. Cette dernière la regardait d’un air étonné, avec ce qui semblait être une moitié de livre pour enfant déchiré et dégoulinant de bave fiché sur la tête. Ses cheveux roux et les traits visiblement étrangers de son visage changeaient de ce qu'avait l'habitude de voir la fillette au milieu de tous ces japonais, ce qui retint momentanément son attention, plus que le nouveau couvre-chef dont elle était désormais affublée.

Tirant finalement la langue au bout de quelques secondes pour retirer du bout des doigts le fragment de page collé dessus, Ounchet posa un regard désintéressé sur la jeune femme qui n’avait pas les traits d’une japonaise.

« C’est dégoutant. » lâcha-t-elle en une grimace, laissant tomber le morceau de page sur le sol de la ruelle.


Dernière édition par Ounchet le Mar 1 Mai - 15:50, édité 1 fois
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Liliana Metztli

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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyVen 20 Avr - 12:43

Sortant à nouveau de la bibliothèque, j’étirais mes bras, me retenant de bailler. Une des choses que j’apprécie avec la citée scolaire, c’est l’immense quantité d’informations que l’on peut trouver ici et qui peut servir à tous le monde, y compris ceux qui ne devrait pas être ici. Je regardais le ciel dégagé, il annonçait une belle journée et d’après ma nouvelle montre, obtenu d’un japonais qui dormait dans le train…le pauvre. Il est vrai que c’est « sur », mais pas avec moi dans les parages.

« Il me reste pas mal de temps. »

Hum je n’avais pas exactement trouvé ce que je voulais, mais un bon début était effectué, je pourrais retourner et continuer mes recherches, sauf que je sentais que si jamais je continuais je risquais de finir avec un mal de crâne. Aucun intérêt et puis une pause de temps en temps ne pouvait pas faire de mal, il y avait plein de choses que je n’avais pas vu à la citée scolaire. Même avant de vivre dans un appartement, je n’ai jamais pris le temps de visiter.

« Hum…faisons ça… »

C’était décidé, pour finir la journée je vais me balader un peu. Notamment le district 7, je l’ai visité quelques fois, mais jamais pour voir ce qu’il proposait, la plupart du temps j’étais seulement de passage. Or on m’a dit qu’il y avait pas mal de choses dans ce district et puis ça me permettrait de mieux retrouver mes repères dans le futur, ce sera aussi l’occasion de voir quel genre de magasin se trouvent là-bas.

C’était plutôt grand et le choix était vaste, mais je mémorisais en priorité les magasins de vêtements et les restaurants. Non seulement j’ai besoin d’une nouvelle garde-robe, mais en plus il faut aussi que j’ai des lieux pour trainer ceux qui veulent m’invité à manger. Et au vu de mon charme irrésistible, cela peut arriver quand j’en ai envie même si je préfère plus souvent voler leur portes monnaies.

Alors que je marchais le long des rues, mon regard se posa sur une petite librairie. La bibliothèque c’était bien, mais quand on ne peut pas emprunter des livres soi-même, c’est embêtant. Les acheter/voler n’était pas une si mauvaise idée, cela me permettrait de continuer mes recherches à l’appartement et pas toujours dans une bibliothèque.

La décision étant prise je m’approchais de la librairie regardant rapidement les livres qu’ils proposaient et les choix étaient assez médiocre comparé à ce qu’offrait la bibliothèque où j’allais d’habitude. Seule une poignée des romans qui se trouvaient ici m’intéressait, un livre sur l’Egypte Ancienne, un livre sur Ramsès II, « Le livre de Thot », un autre sur les mayas, ainsi que « les cités perdues des mayas » et le plus intéressant de tous un livre parlant de la civilisation aztèque et de ses différentes divinités. Ce livre pourrait être intéressant, je tendis discrètement le bras pour le saisir, mais alors qu’il était à portée de ma main. Un cri de rage se fit entendre, attirant l’attention de tous le monde même la mienne alors que c’était une occasion en or. Le gérant couru en direction du cri, me bousculant légèrement alors que j’attrapais le livre et sans plus attendre je quittais la librairie alors que ça ne faisait que s’intensifié, n’ayant au final jamais vu la personne qui avait causé ce boucan. Je n’avais même pas fait attention si la sonnerie avait retentit ou non, mais je n’avais pas été suivi, ils étaient surement trop concentré sur l’autre personne.

« Voilà qui était facile. »

Déclarais-je en marchant tranquillement, regardant l’objet volé dans ma main. Petit à petit, mon sourire se transforma en une légère grimace…ce n’était pas absolument pas ce bouquin là que je voulais ! Je poussais un léger soupire, je ne savais pas quoi en faire. Il n’allait jamais me servir, sauf si je le revendais…

« Mais personne n’a envie d’ache— »

« Personne n’a envie d’acheter ça » était la phrase qui devait sortir de ma bouche lorsque quelque chose est venu percuter mon visage, quelque chose de gluant et collant…extrêmement dégueulasse.

« EURK »

J’enlevais ce truc délicatement, sans essayer de trop le toucher avec toute ma main et c’est alors que je l’entendis, la voix de mon agresseur, le responsable ou plutôt la responsable de cette acte écœurant et intolérable.

« C’est dégoutant »

C’était une voix une vois assez jeune, mais avec un ton de voix plus ou moins particulier. Tenant l’objet responsable de ma cécité temporaire du bout des doigt en n’utilisant que l’index et le pouce, lâchant prise très rapidement pour sortir un mouchoir et me nettoyer le visage. Voici une bonne raison de développer un nouveau, une sorte de mini fontaine qui permettrait de se laver le visage dans ce genre de situation. Je posais mon regard sur l’individus en question, c’était une jeune fille à la peau mate avec de gros sourcils qui renforçaient son air assez sévère et une assez petite taille. Au vu de son apparence, c’était une étrangère, elle était surement venue pour le curriculum program pour devenir une esper. De ce que j’ai entendu, c’était quelque chose d’assez commun, mais il semblerait qu’avant de l’envoyer ici ses parents ont oublier de lui apprendre les bonnes manières.

« C’est tes manières qui sont dégoutantes… »

Pensais-je tellement fort que les mots avaient faillit quitter ma bouche, en temps normal…je lui aurais surement sauter à la gorge et j’en meurs d’envie, mais c’était une enfant et une esper…ce n’était pas vraiment le moment de m’attirer des ennuis pour rien avec Anti-skll parce qu’une femme facilement identifiable a fait du mal à un esper…avec ma cape je n’aurais pas hésité, mais là ? Hors de question d’agir sans faire attention. J’essayais donc de garder mon calme autant que possible, je posais mon regard sur le livre au sol. Je savais que certain utilisait l’expression « J’ai dévorer ce livre », mais je ne pensais pas que ce serait aussi littéralement. Et puis bon c’était la première fois que je voyais quelqu’un manger un livre, à part les chiens qui ont parfois tendance à manger les devoirs de leur maîtres…

« Impossible… »

Mon regard se posa sur le haut de la tête de l’adolescente, elle avait des oreilles de…chien ? Est-ce qu’elle prendrait son cosplay trop aux sérieux ? Elle jouerait le rôle d’un chien enragé ? Non, je ne pense pas…mais pourquoi porté des oreilles de chien ? ça ne va absolument pas avec son air super sérieux. Je ne vais pas me moquer, ce serait risible et enfantin…surtout qu’il me semble que pas mal de personne fan du japon se cosplay souvent dans des conventions, il me semble…je n’ai jamais vraiment pu tester.

Quoiqu’il en soit, je ne me dirais jamais grande lectrice, mais les livres sont une source de savoir pour les gens, en particulier pour certains magiciens qui sont comme moi et qui sont plus ou moins coincé ici. C’était clairement du gâchis de détruire un livre pour une raison obscure, pour ne pas dire étrange. Si elle voulait se nourrir, elle l’aurait probablement pas recraché. Je m’approchais de quelques pas d’elle, poussant un léger soupire avant de montrer du pouce ce qu’il restait du livre derrière moi.

« Un livre ça ne se mange pas…et surtout ça ne se crache pas sur les gens. »

Déclarais-je en secouant le bouquin que j’avais dans la main, posant mon regard dessus à nouveau. Moi qui ne savait pas quoi en faire, j’ai peut-être moyen de m’en débarrasser sans trop de soucis. Et si jamais ils retrouvent le livre, ça sera plus mon problème vu qu’elle l’aura probablement manger ou ranger dans son armoire.

« Enfin bon, je suis d’humeur généreuse aujourd’hui. Je te vends ce livre pour 350 Yen. Pas cher payé avoue. »

Dis-je en lui tendant le livre que je venais de voler, c’était une modique somme, mais rien de bien important. Ça restait un bénéfice, certes moindre, mais un bénéfice quand tu obtiens un livre gratuitement. C’était un peu du gaspillage de lui donner si c’est pour qu’elle le détruise, mais bon il va juste pourrir dans un coin si je le prends donc autant lui donner. D’ailleurs…

« Ah…Avant ça…je peux savoir pourquoi ? Pourquoi tu as fait ça à ce livre, c’est une source de savoir pour beaucoup tu sais. »
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Ounchet

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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyDim 6 Mai - 15:08

« Un livre ça ne se mange pas…et surtout ça ne se crache pas sur les gens. Enfin bon, je suis d’humeur généreuse aujourd’hui. Je te vends ce livre pour 350 Yen. Pas cher payé avoue. »

Les sourcils de la petite Egyptienne s’arquèrent puis se froncèrent lorsqu’elle comprit que la jeune femme s’adressait bel et bien à elle. Elle cligna deux fois des yeux, est-ce qu’elle essayait de lui… faire acheter quelque chose ?

« Ah…Avant ça…je peux savoir pourquoi ? Pourquoi tu as fait ça à ce livre, c’est une source de savoir pour beaucoup tu sais. »

« Omae… » fit-elle sans réussir à cacher les intonations étrangères dans sa voix, « C’est à moi que tu parles comme ça ? »

Se tournant de façon à être face à face avec celle qui allait bientôt avoir le privilège d’être renommée par une authentique princesse Egyptienne, Ounchet la toisa du regard du haut de son mètre quarante-six. Après l’avoir détaillée de haut en bas, son regard se posa finalement sur le livre que la rousse étrangère avait entre les mains. Quelques secondes lui auraient été nécessaires pour en déchiffrer le titre, bien moins que cela pour lire un nom qu’elle ne connaissait que trop bien. Ramses II.

Le regard d’Ounchet se voila un instant avant de s’allumer d’une lueur froide. Alors ce livre concernant sa famille… est-ce qu’il était aussi dégradant que celui qu’elle venait de réduire en confettis ? Droite comme un i, la jeune fille marcha droit vers son interlocutrice sans la quitter du regard une seule seconde. Son pas était lent mais terriblement régulier, une marche de fière princesse d’Egypte. Elle s’immobilisa juste devant la jeune femme, la tête levée et ses longues oreilles dépassant la hauteur de celle qui lui faisait face.

« Effectivement, un livre est une précieuse source de savoir. C’est pourquoi un objet aussi important doit contenir de véritables faits, et apporter des informations authentiques, sans déformer la vérité ou mentir. »

[ Et dans le cas contraire, il ne doit pas exister. ]

« Tu dis être d’humeur généreuse mais tu n’as pas daigné te présenter, cherchant avant tout à me vendre ce livre… cette attitude montre ton manque d’instruction… Mais ton identité m’importe peu, rousse aux airs espiègles. Vois-tu, je suis d’humeur généreuse moi aussi aujourd’hui, aussi j’oublierai peut-être cet affront si tu agis en accord avec ton rang. »

[ Si cette chose insulte ma civilisation… je dois la détruire ! ]

« Tu sembles respecter les connaissances des livres, si tu défends bel et bien l’apprentissage à l’aide des véritables ouvrages, alors tu devrais tout autant mépriser ceux qui ne recèlent que mensonges et calomnies, ce ne sont que des insultes écrites sur du papier. »

Ounchet tendit la main d’un mouvement ample, paume vers le haut.

« Donne-moi ce livre, je ne le répèterai pas. »
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Liliana Metztli

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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyDim 6 Mai - 23:11

Plus que son comportement assez hautain lorsqu’elle demandait à qui je parlais, mon intuition qui me disait qu’il s’agissait d’une étrangère était confirmée en entendant clairement la voix de la jeune fille et son accents étrangers alors qu’elle parlait japonais. Malgré sa petite taille et son jeune âge, son regard était défiant, me regardant d’égal à égal…non, je dirais même qu'elle se mettait supérieur à moi ? Je n’aimais pas du tout son comportement, pour qui se prend-t-elle ? Ce n’est qu’une étudiante à la citée scolaire d’à peine 12 ans, un léger soupire s’échappa de ma bouche...se mettre en colère contre une gamine n'était pas une bonne idée, pensais-je intérieurement en essayant de ne pas m'énerver alors que je m'apprêtais à écouter de nouveau les dires de la jeune fille.

Ce qu’elle disait n’était pas faux, un livre doit contenir de véritables faits en apportant des informations authentiques, sans mentir ou déformer la vérité. Malheureusement il y avait une petite chose qui faisait que malgré cela je ne pouvais pas être totalement d’accord avec son comportement, l’erreur est humaine et il n’est étonnant que des vérités soient déformés ou modifiés quand tu vois à quelle époque cela s’est déroulé. Elle n'a jamais entendu parler du téléphone arabe ? Beaucoup de faits sont basés sur des trouvailles, d’autres sur des textes ou même des hypothèses, l’homme n’est pas parfait et des erreurs sont possibles. Une exactitude sur des événements passées sont possible, mais pas forcément évident à obtenir.

Ainsi reproché à un livre des informations « fausses » au point de le détruire n’était pas quelque chose que je pouvais apprécier, mais elle est encore jeune et insouciante et je suis sûr que certains professeurs se feront un plaisir de lui montrer le bon chemin. J’avais l’image d’une jeune homme brun enseignant et membre d’Anti-skill qui se formait dans mon esprit, ce gars serait parfait pour lui montrer « le droit chemin ». Je préférais donc la laisser continuer son discours malgré le fait que je trouvais son comportement déplacé et petit à petit en l’écoutant, ce sentiment de mécontentement se remplaça par de la curiosité. Ce qu’elle portait, mais surtout la façon dont elle s’exprimait, les mots qu’elle employait, ce n’était pas tous le monde qui parle comme ça. « Daigné se présenter », « manque d’instruction », « rousse aux airs espiègles » « en accord avec ton rang » dans son petit monologue, la voleuse que je suis avait clairement repéré un statut important chez cette gamine.

Je ne savais pas si c’était un rôle qu’elle jouait ou si elle était vraiment quelqu’un d’important, mais c’était le moment d’en profiter pour se refaire les poches. Quittant ma pensée alors qu’elle continuait son monologue sur le fait de mépriser les livres qui, selon elle, ne recèlent que mensonges et calomnies. Alors que je clignais des yeux en la regardant, observant son côté extrémiste, la jeune fille tendit sa main exigeant le livre.

Mon regard se posa sur la main de la fille à la peau mate avant de se poser sur le livre que j’avais en main, l’analysant très rapidement du regard. Il parlait de Ramsès et le livre qu’elle a déchiré…je jeta un léger regard à ce qu’il restait du livre par terre, observant les dessins enfantins de hiéroglyphe.

« Un livre sur l’Egypte…hum »

La déduction fut très rapide, cette fille semblait particulièrement s’intéressé à la culture Egyptienne et au vu de sa réaction sur le contenu du livre par terre, elle doit bien connaître l’histoire Egyptienne ou bien ce qu’on lui a appris était faux. L’information importante à en tirer, c’est qu’elle considérait en connaître plus ou plutôt qu’elle possède une vision historique plus correcte que les personnes qui ont écrit ces livres. Je ne savais pas où elle avait obtenu ses connaissances sur ce domaine, mais une telle confiance était assez impressionnante surtout chez une enfant de 12 ans. Un léger sourire aux lèvres, je commençais à effectuer le mouvement pour déposer le livre dans sa paume avant de le retirer de sa portée à la dernière seconde.

« Ah c’est vrai, tu as raison où sont mes manières. Je m’appelle Liliana, disons que je suis une humble archéologue et marchande par la même occasion. »

Déclarais-je en tenant le livre éloigné d’elle et ignorant complètement le fait qu’elle n’avait que faire de mon identité. Peu importe, le jour où une fille riche reçoit quelques choses gratuitement de ma part n’est pas encore arrivé et il n’arrivera pas avant bien longtemps. Toujours armé d’un petit sourire en regardant la jeune fille.

« Hum…prendre gratuitement ce qu’une personne vend, c’est du vol non ? Enfin de l’extorsion serait plus correcte. »

Si c’était vraiment quelqu’un avec une éducation particulière, il était évident que cette petite remarque n’allait pas lui plaire même si elle n’était pas méchante. Je n’étais malheureusement pas mentaliste pour savoir quel genre de réaction elle aurait, frustration ? Colère ? agacement ? Aucune idée et pour être honnête, je n’en avais rien à faire.

« Donc si ce livre t’intéresse vraiment, ce sera 700 yen ma chère. »

Oui, oui, 700 yen. Le prix à doubler et alors ? Autant agir comme le dit mon rang actuel, c’est-à-dire marchande (escroc) et puis au vu de son comportement c’est quelqu’un qui possède un rang supérieur à celui des autres, qui vient d’un autre milieu social, ce n’est pas la mer à boire de payer 700 yen pour un livre. C’était probablement de l’escroquerie, mais elle n’a pas l’air connaître la valeur des livres vu son comportement animalier avec l’autre. Si elle compte l’avoir gratuitement ou négocier, je ne ferais qu’augmenter le prix pour avoir ce que je veux.

Du moins, c'est ce que j'avais prévu initialement...Or comme on le dit souvent que la curiosité était un vilain défaut, mais pour moi c’était principalement une qualité qui te permettait d’emmagasiner beaucoup de connaissance, de savoir, mais aussi de te renseigner sur certaines choses. Cette curiosité en question m’a souvent permis d’apprendre des choses sur mes cibles lors de mes précédents cambriolages lorsque je faisais partie de la cabale de l’autre mégère, c’est ce qui fait que je suis la personne qu’actuellement.

« Et vu ce que tu as fait à ce livre pour enfant et le fait que tu veuille ce livre-ci, sans oublier le fait que tu portes des oreilles de chi…chacal, me pousse à croire que tu aimes cette civilisation.»

De bon vieux argument pour exposer son amour et s'en servir pour la pousser à acheter, ça ne marche pas toujours, mais c'était efficace la plupart du temps...sauf contre les harpie, ça avait plus tendances à les énerver qu'autre chose. Je marquais une petite pause de quelques secondes, lançant un léger sur la jeune fille avant de laisser ma curiosité prendre le dessus.

« ...Toutefois, quelque chose m’intrigue comment peux-tu être si certaine que ce ne sont que des mensonges et des calomnies alors que tu n’étais pas née pour vérifier leurs dires ? »
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Ounchet

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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyMer 9 Mai - 21:01

« Ah c’est vrai, tu as raison où sont mes manières. Je m’appelle Liliana, disons que je suis une humble archéologue et marchande par la même occasion. »

« Non, tu n’y es pas, je me fo- »

La mâchoire d’Ounchet se referma brutalement dans un claquement de canines lorsque Liliana éleva le livre dans les airs, hors de sa portée, continuant de parler sans se laisser interrompre.

« Hum…prendre gratuitement ce qu’une personne vend, c’est du vol non ? Enfin de l’extorsion serait plus correcte. Donc si ce livre t’intéresse vraiment, ce sera 700 yen ma chère. »

Les lèvres de la petite Egyptienne s’écartèrent légèrement à ces mots, dévoilant sa mâchoire serrée et deux rangées de dents immaculées s’emboitant parfaitement. Son regard resta verrouillé sur la jeune rousse lorsque sa tête se pencha sur le côté, preuve qu’elle perdait patience.

« Et vu ce que tu as fait à ce livre pour enfant et le fait que tu veuille ce livre-ci, sans oublier le fait que tu portes des oreilles de chi…chacal, me pousse à croire que tu aimes cette civilisation... Toutefois, quelque chose m’intrigue comment peux-tu être si certaine que ce ne sont que des mensonges et des calomnies alors que tu n’étais pas née pour vérifier leurs dires ? »

Ounchet se calma instantanément, comme toujours les oreilles ne passaient pas inaperçues mais cette femme, elle semblait avoir la désagréable manie de s’immiscer dans ce qui ne la regardait pas. Garder son identité secrète était la règle la plus importante pour la fillette, rien ne passait devant cette priorité. Cependant, il y avait bien quelque chose qui avait retenu son attention dans le discours de la jeune étrangère. Cette femme, Liliana, elle mentait.

Une archéologue marchande ? A la Cité Scolaire dont la technologie dépassait tout ce qu’aurait pu imaginer Ounchet ? Cette histoire aurait été plausible si elles s’étaient rencontrées à son époque, trois-mille ans plus tôt. Et voilà qu’en plus d’essayer de lui faire avaler un bobard aussi énorme, elle lui posait des questions avec une suspicion même pas camouflée. Est-ce que cette femme sans gène essayait de l’amadouer ?

[ Surveille tes paroles, roturière… ]

« Hmpf, et bien voilà qui fait toute la différence entre nos rangs. Je suis instruite, il n’y a rien de plus simple. Différencier le vrai du faux en se basant sur des textes de professionnels n’est pas quelque chose qui requiert d’être né à la bonne période… comment serait-il possible de conter l’Histoire sinon ? Mais si tu es archélo… archléo… comme tu le prétends, tu devrais le savoir n’est-ce pas ? »

La langue de la petite Egyptienne claqua contre son palais, manifestant son mécontentement de ne pas avoir réussi à prononcer le mot qu’avait dit la rousse si facilement. Le japonais était vraiment compliqué, quelle langue insupportable ! Même avec la Connaissance de Djehouty dire certains mots du premier coup lui était quasiment impossible.

Ounchet fourra ses mains dans les amples poches ventrales de son sweat à capuche gris, puis fit deux pas en avant, de façon à se planter à moins de dix centimètres de Liliana, ses yeux violets transperçant ceux de la rousse.

« De l’extorsion ? Je n’avais pas connaissance que la vente de livres individuels dans des petites rues à l’abri des regards était une chose normale dans ce pays. Mais tu es une marchande, une marchande qui n’hésiterait pas à vendre un livre à une jeune fille seule dans une ruelle de la ville la plus avancée du monde. A mon tour d’être intriguée, Liliana. »

Ounchet tira sa main droite de la poche d’un coup sec et pointa son index sur le visage de la jeune femme, l’arrêtant à quelques centimètres de son œil droit.

« Je vais ignorer ton affront précédent et te poser une question aussi…, محتال ! »

« Est-ce que à tout hasard, tu aurais osé me mentir ? »


Nota Bene:
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Liliana Metztli

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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyJeu 10 Mai - 17:34

Différencier le vrai du faux en se basant sur des textes professionnels ? A 12 ans ? Elle serait capable de lires et de comprendre ce genre de textes ? Elle doit prendre ses désirs pour la réalité ou alors elle est sacrément intelligente pour son âge. Quand on est une enfant, on a plus tendance à croire ce qu’on lit ou nous raconte surtout sur des choses qui se sont passés auparavant. Je ne pouvais m’empêcher d’afficher un air dubitatif, non pas contre elle, mais plus contre le fait qu’elle serait capable de faire la différence sur ce qui est faux et vrai grâce à des textes traduits, mais pas moins compliqués pour son âge. Après l’Egypte n’est pas mon domaine de prédilection, ce n’est pas moi qui vais contredire qui que ce soit à ce sujet.

Malgré tout, elle marquait un point, je n’avais pas envisagé qu’elle soit capable de lire ce genre de choses alors que c’est une gamine, une gamine arrogante qui plus est. Ou alors…ce serait ces fameuses lycéennes voire même des adultes qui ressemblent à des enfants ? Cette légende serait-t-elle vrai ? C’est impossible, personne n’a trouvé la fontaine de jouvence…cela reste un mythe.

Et voilà que cette anomalie me pointe du doigt en m’accusant de menteuse juste après avoir utilisé un mot d’une langue que je ne connais pas. « Muhtral » ? « Mruhtral »…qu’est-ce que c’est que ce mot ? Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais ça n’a pas l’air d’être des régions asiatiques ou européennes, encore moins américaines…Africain ? Zoulou ou Xhosa ? Lingala ? ou bien Arabe ? Au vu de l’accent et la prononciation…je dirais arabe, mais je ne suis pas certaine. Moi aussi je peux insulter dans des langues inconnues espèces de « xolopìtli », « moron », « tonto ! »…du calme, ça ne servait à rien de  s’énerver sur un mot que l’on ne connait pas même si cela semblait être une insulte. Une chose est sûre, j’aurais dû faire plus attention en entendant son accent plus tôt. Une gamine ne peut pas maitriser deux langues, surtout aussi bien à moins que ce soit une surdouée, mais ça m’étonnerait. Comme quoi les apparences sont vraiment trompeuses parfois, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit à ce point-là. Lâchant un léger soupire et m’écartant de son doigt, on lui n’avait jamais dit que c’était mal poli de pointer les gens du doigt ? C’est pour ça que je déteste les gosses de riche…enfin bon, peu importe…

« Attend un peu…tu sais qu’il y a des gens ici qui achète des cartes à des marchand urbain pas vrai ? Et puis manger un livre et le cracher sur quelqu’un est plutôt suspicieux…et vu comment tu as débarquée dans cette ruelle affolée, je suis plus ou moins sûr que ce n’est quelque chose que tu as acheté… »

Cela faisait sens, j’en ai mis du temps à m’en rendre compte. Je laissai échapper un autre soupire avant de continuer à parler avant qu’elle ne s’énerve pour rien. Cette « jeune fille » semblait être du genre à démarrer aux quarts de tour, c’était assez dur d’être calme…pour être honnête j’étais aux bords de nerf, mais frapper un étudiant de la cité scolaire…ce n’est pas une bonne idée du tout, pas si peu de temps après avoir rencontré un agent d’Anti-skill.

« Mais peu importe, je ne suis pas là pour critiquer, ni juger les autres. Je ne suis pas ce genre de personne. Vendre un livre dans la rue te paraît suspect ? Ce n’est ni de la drogue, ni une bombe, juste un livre qui ne m’est plus utile et que les libraires veulent reprendre pour pas cher et je ne suis pas fan des ventes par internet. J’étais sur le chemin pour le vendre à une librairie plus offrande, sauf tu m’as interpellé de manière assez. Inattendu. Alors je me suis dit que tu accepterais peut-être de le prendre s’il convenait plus à tes goûts que…celui-ci. »

Dis-je en pointant du doigt les restes du livre pour enfant qu’elle avait déchirée avec sa bouche.

« Mais finalement le donner gratuitement pour qu’il soit déchiré, ce n’était pas quelques choses auquel je pouvais adhérer. Que ce soit un texte pour enfant, un texte pour adulte, j’ai dû respect pour l’œuvre de ces personnes. C’est tout. »

Après ces mots, je descendais le livre que j’avais en main. Je n’avais aucune raison de lui mettre hors de portée et aux vues de l’état actuelle des choses, elle est plus concentrée sur moi que sur le livres. Ironiquement elle était passé sur la défensive et s’est mise à lancer des accusations à mon encontre, c’était amusant comme si elle avait quelque chose à cacher. Pas comme si survivre pendant plus de 2000 ans était possible, je ne vois vraiment pas pourquoi elle s’est mise sur la défensive pour ce genre de choses.

« De plus si je mentais, je n’aurais aucune raison de te dire que c’est le cas. »

Ce serait stupide pour une personne d’avouer qu’il a menti, cela n’a aucun intérêt. Si c’est pour avouer au final, autant ne pas mentir depuis le début. Si tu mens, c’est jusqu’à la fin. Poussant un autre soupire et m’éloignant de la jeune fille, avant de reprendre la parole une dernière fois.

« Si tu n’en voulais pas, tu aurais pu simplement dire « non ». Je ne sais pas comment tu as vécu, mais le monde n’est pas « donne-moi ça » et avoir ce que tu veux gratuitement, mais plutôt travailler pour acheter ce qui t’intéresse. Mais tu dois savoir de quoi je parle, tu l’as surement déjà vu en cours, capitalisme, tout ça. Peu importe c’est un concept que tu connais, tu es clairement plus maligne que ton âge laisse paraître, surtout si tu peux comprendre des textes professionnels qui racontent l’histoire d’une ancienne civilisation. »

Sur ces mots je jetais un coup d’œil à ce livre, le vendre à un autre libraire n’était peut-être pas une si mauvaise idée que ça…ça restait un bénéfice même s’il était minime et insister avec elle était peine perdu, mais elle était tellement chiante que je n’avais aucune envie de lui donner…surtout pas gratuitement. Si elle descendait de ses grands cheveux peut-être, mais là ? Jamais.

« Je ne m’y connais pas et je ne compte pas prétendre m’y connaitre en civilisation égyptienne ou son histoire, je suis plus intéressé par une autre civilisation, mais tu as l’air d’en savoir beaucoup, plus que moi et ça l’air de te tenir à cœur. Alors je demande cela une dernière fois, veux-tu ce livre sur Ramsès II ou non ? »

Je dis ça, mais pour être honnête en tant que mage et "archéologue", je ne refuserais jamais des connaissances d'une autre civilisation. Cela est utile pour plein de raisons et c'est toujours de la culture générale en plus.
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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyJeu 17 Mai - 18:26

Ounchet avait du mal à en croire ses oreilles en écoutant la rousse… Par les Dieux ce qu’elle pouvait parler !

« Attend un peu…tu sais qu’il y a des gens ici qui achète des cartes à des marchand urbain pas vrai ?...

[ Ce pays est déplorable… ]

« …manger un livre et le cracher sur quelqu’un est plutôt suspicieux…et vu comment tu as débarquée dans cette ruelle affolée, je suis plus ou moins sûr que ce n’est quelque chose que tu as acheté… »

Les petits sourcils bruns de la fillette se froncèrent d’un seul coup à ces paroles.

« …Manger ? »

Bien sûr, Ounchet avait relevé le sous entendu de l’étrangère mais elle décida de ne pas réagir tout de suite, lorsqu’elle arrêterait enfin de déblatérer des choses et qu’elle se retrouverait face à ses propres mots la petite déesse à la peau mate était certaine qu’elle serait forcée d’implorer son pardon à genoux.

« Mais peu importe, je ne suis pas là pour critiquer, ni juger les autres. Je ne suis pas ce genre de personne. Vendre un livre dans la rue te paraît suspect ? Ce n’est ni de la drogue, ni une bombe, juste un livre qui ne m’est plus utile et que les libraires veulent reprendre pour pas cher et je ne suis pas fan des ventes par internet. J’étais sur le chemin pour le vendre à une librairie plus offrande, sauf tu m’as interpellé de manière assez. Inattendu. Alors je me suis dit que tu accepterais peut-être de le prendre s’il convenait plus à tes goûts que…celui-ci. »

[ Même Enju ne parle pas autant… ]

«  Mais finalement le donner gratuitement pour qu’il soit déchiré, ce n’était pas quelques choses auquel je pouvais adhérer. Que ce soit un texte pour enfant, un texte pour adulte, j’ai dû respect pour l’œuvre de ces personnes. C’est tout. »

Une pause.

« De plus si je mentais, je n’aurais aucune raison de te dire que c’est le cas. »

Et c’était reparti.

« Si tu n’en voulais pas, tu aurais pu simplement dire « non ». Je ne sais pas comment tu as vécu, mais le monde n’est pas « donne-moi ça » et avoir ce que tu veux gratuitement, mais plutôt travailler pour acheter ce qui t’intéresse. Mais tu dois savoir de quoi je parle, tu l’as surement déjà vu en cours, capitalisme, tout ça. Peu importe c’est un concept que tu connais, tu es clairement plus maligne que ton âge laisse paraître, surtout si tu peux comprendre des textes professionnels qui racontent l’histoire d’une ancienne civilisation. »

Petit à petit, les veines du visage de la jeune fille s’étaient mises à apparaître les unes à la suite des autres pendant que Liliana continuait son monologue. Les poings serrés et commençant à trembler légèrement, Ounchet ferma les yeux, retroussant une nouvelle fois les lèvres en dévoilant ses dents sur une grimace tendue.

« Je ne m’y connais pas et je ne compte pas prétendre m’y connaitre en civilisation égyptienne ou son histoire, je suis plus intéressé par une autre civilisation, mais tu as l’- »

« DAAAMAAAAAREEEEEEEEEEEEEEE !!! »

Haletante et les bras pendant le long du corps, la fillette fixait Liliana avec une expression bien remontée sur le visage… elle avait continué de parler.

Se redressant brusquement en faisant voleter ses cheveux, Ounchet tendit la main et attrapa l’un des côtés du livre en poussant un grognement qui aurait fait fuir le plus valeureux des chatons.

« J’ai dit que je m’en foutais ! »
rugit-elle, « Mais t’as mis le doigt sur un point intéressant dans ton flot d’inepties, le monde ne fonctionne effectivement pas comme ça, c’est plutôt « Je veux, je prends »… ET MOI JE VEUX CE LIVRE ! »

Élevant le ton sur ces dernières paroles, la fillette leva la jambe droite pour l’enfoncer dans le bas-ventre de Liliana, acquérant ainsi un appui supplémentaire pour lui arracher le livre des mains.

« Saleté d’ignorante pâle de mes deux, tu n’as pas idée de ce que tu es en train de faire, donne-moi ce foutu bouquin avant de me mettre définitivement en colère ! »

Ounchet connaissait mieux que quiconque la ligne à ne pas franchir et Arina le lui répété à de nombreuses reprises, « Peu importe à quel point tu es submergée par la colère, tu ne dois pas utiliser ta magie, ne l’utilise que si tu dois sauver ta propre vie ! ». Mais à cet instant précis, la petite Égyptienne elle-même n’était pas sûre de pouvoir répondre favorablement à cette recommandation.
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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyJeu 28 Juin - 23:37

Un son strident retentit dans mes oreilles, me laissant perplexe quelques secondes. Elle venait d’utiliser tout l’air dans ses poumons pour me dire de la fermer ? Réellement ? C’était vraiment une manière de s’adresser à quelqu’un de plus âgé ? Elle n’avait clairement pas été élevé dans la société japonaise, de ce qu’on m’a dit sur l’éducation, le respect pour les plus âgé est très très important. Pas comme si je pouvais la critiquer pour son comportement, je ne suis pas japonaise non plus…mais hors de question qu’on me manque de respect de la sorte. Je levais un sourcil tout en lui lançant un regard perplexe alors qu’elle se rapprochait tout en commençant son monologue d’enfant gâtée. Attrapant le livre pour tenter de me le tirer des mains, mais il était hors de question que je donne mes affaires de cette manière, je maintenais ma poigne sur le livres l’empêchant de me le dérober.

« Je veux, je prends »..hein…Je ne peux pas dire que je suis contre ce diction, bien au contraire, j’y adhérais totalement ou presque. Il y a juste trois petites choses qui me dérange. De 1, il y a plusieurs façons de faire et la sienne n’était pas « top », je préférais la méthode discrétion. De 2, on peut le prendre de force, oui, mais si on se fait attraper… pas comme une enfant gâtée. Et de 3, ça ne s’applique pas à moi…on ne me vole pas.

C’est alors qu’elle utilisa sa jambe comme un appui supplémentaire en la plaçant contre mon ventre, elle devenait…insupportable. Une petite veine était même visible sur mon front, la colère prenait dessus. Serrant fermement le poing, celui-ci s’apprêtait à partir pour finir en plein dans sa face et ensuite lui attraper les cheveux pour lui brûler, la rendre chauve pour lui apprendre à ne pas agir de cette manière. Cela pouvait paraître excessif, mais elle le méritait tellement…

Ne pas frapper les étudiants de la citée scolaire ! C’était plus ou moins tabou de lever la main sur les étudiants actuellement, même si j’en mourrais d’envie. Sans cette règle, mon poing aurait surement fini dans sa figure et pas qu’une seule fois, mais c’était le meilleur moyen pour avoir des problèmes avec Anti-skill sur le long terme. C’était quelques choses à éviter pour ne pas finir en prison ou autres conneries du genre, poussant un léger soupire pour me calmer malgré le pied contre mon ventre. Je posais la main sur sa tête prête à lui carboniser le crâne, mais ce serait enfreindre la fameuse règle…même s’ils risquaient de ne pas la retrouver, il suffisait qu’elle se plaigne qu’une rousse lui avait brûlé les cheveux pour qu’on me retrouve. Je ne pouvais donc que lui crêper le chignon ? Poussant un autre soupire, je lâchais le livre brusquement causant l’adolescente à la peau mate de perdre l’équilibre. Résultat quelques cheveux furent arraché, rien de bien grave et malheureusement pas assez pour lui faire un trou dans le crâne.

« … »

Je posais le regard sur la petite fille avant de grogner légèrement et croiser les bras. Claquant la langue légèrement irritée par toute cette histoire, j’étais à deux doigts de sortir de mes gonds. Il fallait toutefois que je me contrôle pour ne pas céder à mes pulsions meurtrières, j’aurais eu mes équipements magiques pour me dissimuler, ça ne m’aurait pas gêner, mais là…je n’ai aucune envie de jouer au chat et la souris avec Anti-skill…surtout quand ils ont des monstres physique comme cet idiot dévoué.

« Grr…rah ! Ça suffit ! Ça va beaucoup trop loin ! »

Elle était agaçante, son comportement me donnait envie de lui mettre des baffes, même bien plus que des baffes. Elle n’avait aucune intention de laisser tomber et à cette allure, c’était certain que j’allais bientôt craquer et me laisser emporté par mon tempérament. Il était donc préférable de la laisser avoir le livre et puis si elle se faisait attraper avec le livre pour le bordel qu’elle a causé dans le magasin, ce sera pour sa pomme et pas la mienne. Ils vont surtout se dire qu’elle essaie de remettre la faute sur autrui, en voilà une bonne leçon tient.

Ironiquement ce serait assez drôle si ça lui arrivait, ça lui apprendrait à prendre quelque chose qui ne lui appartient pas et donc elle ne connaît pas l’origine. Saleté de gamine insupportable.

« Prends-le, je ne vais pas me battre avec une enfant pour un livre. Il y en a plein à lire à la bibliothèque de toute façon. »

Surtout un livre de ce genre, je pourrais facilement en trouver d’autres qui parle du même sujet avec autant d’information, sans pour autant avoir une gamine sur le dos. Après avoir jeter un dernier regard sur la jeune fille qui était en train de se relever de sa chute, je hochais légèrement les épaules avant de me retourner et de me diriger en dehors de la ruelle.

Un léger geste de la main et me voilà partie, hors de question de la supporté plus longtemps et puis bon les agents d’Anti-skill n’allait pas tarder à débarquer vu le vacarme qu’elle a causé au magasin et le cri strident qu’elle vient de faire. La fuite était donc la meilleure solution pour s’éloigner des ennuis qui approchaient à grand pas, j’aurais pu la prévenir…mais je n’en avais rien à faire de ce qui pouvait lui arriver avec les forces de loi de cette ville. Assez éloignée, je tournais la tête lançant un petit regard observateur à la jeune fille une dernière fois.

« Idiote… »

Sur ces mots, je me retournais pour continuer ma route.
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Ounchet

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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyDim 5 Aoû - 16:37

Les fesses sur le sol et les yeux écarquillés plantés dans la direction de la jeune femme rousse, Ounchet n’arrivait simplement pas à y croire. Sa bouche entrouverte et son expression outrée ne masquaient absolument pas son état d’incompréhension totale.

« Grr…rah ! Ça suffit ! Ça va beaucoup trop loin ! Prends-le, je ne vais pas me battre avec une enfant pour un livre. Il y en a plein à lire à la bibliothèque de toute façon. »

Le regard de la princesse se posa sur les quelques cheveux qui étaient tombés au sol en même temps que sa main se posait sur sa tête, à l’endroit où elle ressentait une petite douleur. Ses longs cheveux bruns gisaient sur le sol poussiéreux comme ceux d’une moins que rien. Comment cela avait-il pu arriver, elle avait été ridiculisée, elle ? La dernière souveraine d’Egypte, la descendante des véritables Dieux ? Ça n’était pas normal, c’était impardonnable. Il fallait payer, elle devait payer cet affront, le payer de sa vie.

La mâchoire de la fillette ne cessait de trembler de rage, articulant malgré tout quelque chose silencieusement.

[ Ô gardien de tous les temps, toi qui m’a sauvée, m’a défendue.]

« Idiote… »

Aussitôt le regard de la jeune femme détourné et au moment où elle s’apprêtait à quitter la ruelle, les quelque cheveux s’illuminèrent brièvement avant de sembler commencer à s’enfoncer légèrement dans le sol.

[Toi que je prie et vénère, tu es mon protecteur et mon Dieu. Le monde t’appelle An- ]

« Bonjour, chère demoiselle. »

La récitation quasi-muette d’Ounchet s’arrêta net lorsqu’elle reconnu cette voix qu’elle connaissait par cœur. Les cheveux reprirent leur couleur et luminosité normale tout en s’arrêtant de s’enfoncer dans le sol. Juste devant Liliana à la sortie de la ruelle et lui barrant le passage se trouvait un adolescent portant un t-shirt rouge et un pantalon de treillis sombre soutenu par une épaisse ceinture. Un sweat-shirt à capuche noir était noué autour de sa taille par les manches, en dessous duquel disparaissaient les mains de l’adolescent, glissées dans les poches de son pantalon.

Un regard de braise presque surnaturel, à la limite du brillant accompagnât son large sourire de charmeur alors qu’il reprenait la parole à l’attention de la jeune femme.

« Je suis soulagé de voir que ma petite sœur se porte bien, j’avais peur qu’il lui soit arrivé quelque chose depuis que je l’ai perdue de vue tout à l’heure. »

Sortant les mains de ses poches et dépassant la jeune femme, l’adolescent s’approcha d’Ounchet avant de s’accroupir face à elle, dos à la rousse. Il posa un doigt sur les quelques cheveux au sol qui s’embrasèrent aussitôt avant de disparaitre dans une petite odeur de brûlé.

« Comment tu vas, petite sœur ? Tu t’es fais mal ? » demanda-t-il en aidant Ounchet à se relever. Cette dernière s’était aussitôt calmée et bien que la colère était toujours visible sur son visage, elle n’était plus sur le point d’exploser.

« Je vais bien. » maugréa-t-elle en resserrant son étreinte sur le livre-documentaire sur Ramsès II.

« Tout va bien alors ! »
s’exclama le jeune homme aux cheveux noirs sur un ton joyeux en pivotant sur lui-même pour se retourner. « Pardonnez le comportement de ma soeurette elle est parfois un peu têtue mais au fond c’est un véritable petit ange ! »

[Je ne crois pas aux anges.]

S’avançant cette foi-ci vers la rousse, il s’arrêta en face d’elle en arborant toujours son sourire séducteur.

« Oh pardon j’en oublie le plus important, je m’appelle Hamza et voici Saliha, ma petite sœur. » dit-il avant de s’incliner respectueusement en avant.

«  J’aimerai te remercier pour avoir veillé sur elle pendant qu’on était séparés, qu’est-ce que tu dirais d’aller manger quelque part ? Je serai ravi d’inviter un aussi charmante jeune femme si tu as un peu de temps devant toi. »

Ounchet posa son regard sur Hamza en entendant ses paroles. Plus qu'en colère elle était maintenant assez impressionnée par son aisance, l’idée de devoir passer encore plus de temps avec cette femme l’irritait au plus haut point mais son intervention lui avait sauver la mise et elle devait avouer que la voir accepter un encas après une telle demande ne serait pas si surprenant. Son regard se reposa ensuite sur la rousse aux airs espiègles et à la poigne d’esclave, attendant de voir sa réaction et sa réponse avec une patience tout à fait relative.
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Liliana Metztli

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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyLun 13 Aoû - 1:03

Alors que j’allais quitter la ruelle quelque chose que je n’aurais pas dû sentir se répandait dans l’air, aussi près, juste derrière moi, ça ne pouvait pas être une erreur. C’est impossible que je me trompe sur ce genre de choses, des années d’entrainement forge les personnes de notre société à sentir ce genre de choses.

« Impossible… »

Alors que j’allais me retourner pour voir ce que préparer la petite fille, un individu apparu en face de moi, sortit de nulle part…attirant mon attention et la focalisant sur lui alors que le mana se dissipait.

« Euh…Bonjour… »

Légèrement prise au dépourvu, je répondis sans vraiment y mettre de politesse, ce n’était pas trop mon domaine. D’autant plus qu’il m’avait empêché de voir ce qu’avait prévu la gamine et en plus il bloquait le passage alors que je cherchais à m’en aller plutôt loin de ce garnement insupportable. Le scrutant de haut en bas, il avait une tenue plutôt simpliste, mais assez bien assorti niveau couleur.
Il s’agissait donc de sa petite sœur, je ne savais pas si je devais le plaindre ou pas, mais il a l’air d’énormément tenir à elle. Liliana se retourna pour voir le jeune homme aider à relever la jeune fille pendant ce temps, elle mit les mains dans ses poches et déposant ce qu’elle avait dans son poing un peu plus tôt. Est-ce que ça voulait dire que lui aussi ?

« Ce serait problématique… »

Ça voudrait dire que ces deux-là sont des magiciens…c’est mauvais. Après une discussion avec sa petite sœur, il se releva et se tourna vers moi pour s’excuser du comportement de sa sœur avant d’ajouter qu’au fond c’était un véritable petit ange…pour ma part j’aurais dit un véritable démon, pas un petit démon, mais un grand et un insupportable en plus de ça. Il se présenta avant de s’incliner respectueusement…c’était vraiment son frère ? Il était tellement poli que c’était perturbant, si elle m’avait dit qu’elle avait un frère, j’aurais plutôt imaginé un emmerdeur de première.

Je n’avais pas vraiment envie de me présenter à des personnes de ce genre, mais il était trop tard pour mentir sur mon nom. Je l’avais déjà dit à la gamine et elle l’avait plutôt bien mémorisé, la prochaine je penserais à donner un faux nom. Hamza et Saliha, huh ? Je n’oublierais pas ces noms de sitôt, même s’il y avait toujours la possibilité qu’il n’ait pas fait l’idiot comme moi à donner son vrai nom.

« Enchantée, je suis Liliana. »

«  J’aimerai te remercier pour avoir veillé sur elle pendant qu’on était séparés, qu’est-ce que tu dirais d’aller manger quelque part ? Je serai ravi d’inviter une aussi charmante jeune femme si tu as un peu de temps devant toi. »

Eh ? C’était un sacré charmeur, il était doué. Il savait comment parler à une femme et il avait d’excellente proposition : aller manger. Je ne sais pas s’il lit dans les pensées ou s’il est juste talentueux, mais il est impossible que je refuse de la nourriture offerte. Surtout qu’il y avait tellement de choses à la citée scolaire que je voulais essayer, j’espère que son porte feuille est rempli parce que je ne compte pas commander quelques trucs. Même s’il s’en sortait plutôt bien, je n’avais aucune intention de commander des pizzas ou autres nourritures du genre, j’avais plus envie de dessert.

« Eeeh…tu es plutôt doué avec les mots, bien sur que je suis charmante ! haha. »

Déclarais-je en rigolant et en bombant fièrement la poitrine.

« Ça tombe bien, je connais quelqu’un qui m’a parlé d’une excellente glace qui se trouvait au…hum…32…6…Ice Scream il me semble. Son nom est « Fuyu no Chimo » et je ne peux pas refuser une invitation.  C’est dans le district 7 à l’intérieur de Seventh Mist, je connais le chemin donc je peux vous y emmener. Il m’a dit que c’était l’une des meilleures glaces qu’il a goûtées à la cité scolaire et pourtant il passe souvent son temps à en manger. »

Je n’avais jamais mis les pieds là-bas et je ne savais pas vraiment où ça se trouvait, mais j’avais reçu des indications assez précises et puis c’était dans le centre commercial…Seventh Mist il me semble. D’ailleurs d’après les points de repères qu’il m’a donnés, il n’est pas très loin, ça devrait le faire ! Sortant de la ruelle accompagnée du charmant jeune homme et de sa harpie de sœur, je me dirigeais vers le Seventh Mist. La gamine n’avait pas l’air d’avoir envie de me parler et pour être honnête j’en ai aucune envie non plus, mais il allait surement briser la glace en posant une question donc autant prendre l’initiative.

« Votre petite sœur a l’air de beaucoup s’intéresser à l’histoire égyptienne, vos parents sont historien ou quelques choses dans le genre ? Mon père était archéologue et sa passion m’a beaucoup inspiré. »

En même temps quand tu es un ou une Meltztli, le talent était dans le sang. Techniquement sa famille ne se constituait pas de grand-chose à part son père, son oncle et sa mère, mais les 3 était dans le même domaine donc ça en disait long sur le sang de voleur qui coulait dans mon sang. Enfin bon, ils n’avaient pas besoin de savoir que je suis une voleuse, autant garder ça pour moi. Et puis c’était juste histoire de lancer la conversation le temps que l’on arrive à destination. Quelques minutes plus tard, on arrivait aux centres commerciaux : Seventh Mist.

« C’est à l’intérieur, allons-y ! » Déclarais-je fièrement, il ne comprenait surement pas pourquoi, mais c’était le fait d’avoir trouvé du premier coup qui me rendait vachement fier de moi.

Une fois rentré à l’intérieur du 326 Ice Cream, on pouvait voir qu’il adopté un style assez chaleureux, accueillant sans être dans l’excès de couleur. Utilisant des couleurs à tons simple et clair comme du rouge clair et du bleu ciel, abordant des banquettes semblables à celles du Joseph’s Coffe & Restaurant. L’apparence avait l’air toute neuve, on n’aurait pas dit qu’il existait depuis plusieurs années, mais de ce que je sais c’est à cause de deux personnes qui ont mis le bazar et détruit le matériel. Je me dirigeais alors vers la vitrine qui proposait plusieurs parfums, approximativement 16 parfums différents.

« Bonjour, je prendrais un triple spécial « Fuyu no Chimo » à la…hum….à la menthe s’il vous plaît. »

Je me tournais alors vers Hamza et Saliha abordant un visage assez confiant qui traduisait une énorme : « Vous allez voir, c’est très bon » même si je n’avais jamais encore goûté. Après la commande des 3, la serveuse les dirigea vers une des banquettes proches de la fenêtre. Je m’installai le plus proche possible de la fenêtre attendant l’arrivée de la glace. Yosh, autant faire comme d’habitude et se faire passer pour une prof…c’est toujours la bonne solution. Yup.

«  Saliha, Hamza une question m’est venu à l’esprit. Que comptez-vous faire plus tard ? Une fois que vous aurez finis vos études à la cité scolaire… »

On va pouvoir savoir si ce sont de bon menteur ou non….
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Ounchet

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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyJeu 16 Aoû - 23:37

Ounchet regardait devant elle d’un air blasé, toute énergie l’avait quittée depuis que cette saleté de rousse s’était mise à rire.

[ Comment ils disent déjà ? Ah oui c’est ça, Pouffiasse. ]

Hamza, bien au contraire et tout autant que Liliana la pouffiasse, semblait plus qu’heureux de la réaction de la jeune femme ainsi que de sa réponse. Il se dirigeaient maintenant en direction d’un magasin de glaces, voilà peut-être au moins quelque chose qui lui fera du bien.

[ C’était quoi cette réaction instantanée ? Elle avait prévu de s’engloutir une glace depuis le réveil ou quoi ? ]

« Votre petite sœur a l’air de beaucoup s’intéresser à l’histoire égyptienne, vos parents sont historien ou quelques choses dans le genre ? Mon père était archéologue et sa passion m’a beaucoup inspiré. »

Hamza éclata de rire à la remarque de la jeune femme, puis posa une main sur la tête d’Ounchet avant de prendre la parole :

« Ahaha, non pas du tout ! Mais Saliha est du genre à se plonger à fond dans un domaine quand y en a un qui pique sa curiosité, et en ce moment… c’est l’Egypte Ancienne ! Tu n’as même pas idée du nombre de goodies qu’elle a à la maison, c’est assez compliqué de circuler une fois dans sa chambre. D’ailleurs faudra la ranger ce soir toi ! »

« Hm. », grogna Ounchet comme seule réponse. Le ton et le comportement de Hamza étaient normaux mais il y avait quelque chose d’étrange. Contrairement à toutes les fois où Hamza lui avait caressé le sommet de la tête, cette fois si sa main était légèrement plus crispée et tendue.

[ L’Egypte… ne pas se faire remarquer. Je sais tout ça. ]

Une fois le trio à l’intérieur du restaurant dont la devanture était ornée d’un écriteau présentant « 326 Ice Cream », Liliana prit les devants et vint directement au comptoir pour commander sa glace gracieusement offerte par l’argent de Hamza et des autres.

« Bonjour, je prendrais un triple spécial « Fuyu no Chimo » à la…hum….à la menthe s’il vous plaît. »

Ounchet leva un sourcil dédaigneux.

[ C’est quoi cette face ? Tu me rembourseras cette glace, Poufiasse-rousse-aux-airs-espiègles-et-à-la-poigne-d’esclave ! ]

« Saliha, qu’est-ce que tu veux prendre ? »

Ounchet releva aussitôt les yeux à l’entente de son nom d’emprunt, Saliha était sa troisième identité, celle qu’elle arborait parfois dans la Cité Scolaire. Elle avait donc vite prit l’habitude de se reconnaitre à cette appellation.

« Kore. », fit-elle avec un fort accent arabe, en pointant une représentation de glace au dessus du comptoir.

« Ça sera donc un Fuyu no Chimo au chocolat s’il vous plait chère demoiselle ! »

La petite Égyptienne tira deux fois sur la manche de Hamza avant de lui chuchoter quelques mots à l’oreille.

« Avec supplément caramel et crème chantilly. Et du, ah ? Et du miel avec ça d’accord ! »

Visiblement satisfaite, la fillette hocha la tête à trois reprises et s’éloigna d’un pas de l’adolescent.

« Quand à moi je prendrai un Fuyu no Chimo aux fruits rouges, et ça sera tout, merci. »

Une fois le trio attablé, ce fut Liliana qui prit encore une fois la parole la première :

« Saliha, Hamza une question m’est venu à l’esprit. Que comptez-vous faire plus tard ? Une fois que vous aurez finis vos études à la cité scolaire… »

Hamza s’apprêtait à répondre mais tourna la tête vers la fillette au dernier moment, préférant apparemment qu’elle réponde d’elle-même cette fois-ci. Cette dernière transperça Liliana du regard avant d’écraser un poing sur la table.

« Qu’est-ce que ça peut bien te foutre ?! Je vais dédier une prière pour que tu t’étouf- »

« Elle ne sait pas encore, tu sais à 14 ans c’est pas toujours facile de choisir sa voie, même lorsqu’on étudie à la Cité Académique. Et puis Saliha a tendance à s’intéresser à plein de choses différentes alors je ne pense pas que ça sera un choix qu’elle prendra tout de suite. »

Cette fois, la main de l’adolescent tapota doucement le sommet du crâne de la fillette, entre les deux oreilles de canidé.

« Quand à moi je ne sais pas encore, peut-être que l’archéologie m’intéresserait tout compte fait, tu as dit que ton père était archéologue c’est ça ? Je serai intéressé d’en entendre plus à ce sujet ! »

La petite princesse renifla en jetant un regard à Hamza puis se remit à fixer Liliana avec intensité. C’était le « mode érudit » du jeune mage. De ce qu’elle avait comprit, il se comportait différemment selon la fille qu’il avait dans son viseur et cette fois-ci, il avait du déterminer que cette Liliana avait de l’intelligence, quelque part dans sa tête de pouffiasse demeurée.

Une serveuse interrompit la discussion, déposant les trois énormes coupes de glaces sur la table, avec des cuillères longues et des morceaux de cornet glissés dans la crème glacée. Ounchet, tout comme Hamza, ne rata pas le petit papier glissé sous la coupe de ce dernier, qu’il déplia furtivement en découvrant un numéro de téléphone. Il adressa son plus beau sourire à la serveuse avant de glisser le papier dans sa poche, non sans adresser un clin d’œil à la jeune étudiante à temps partiel qui bredouilla quelque chose avant de revenir illico-presto vers ses collègues qui chuchotaient déjà dans leur coin.

Ounchet leva les yeux au ciel avait de se reconcentrer sur l’immense coupe de glace qui lui faisait face, encore plus imposante avec tous les suppléments ajoutés par-dessus. Elle empoigna la cuillère sans attendre et glissa une grosse portion de crème glacée, chantilly caramel et miel dans sa bouche, se recouvrant les lèvres et les joues de toute cela à la fois au passage.

Le sourire toujours aux lèvres et de façon plus civilisée, Hamza gouta lui aussi sa glace avant de s’interrompre en regardant la rouquine.

« Oh pardon, je ne t’ai même pas proposé de gouter ! C’est très bon, tu en veux ? » Ounchet manqua de s’étouffer dans son coin. « D’ailleurs j’aimerai bien en savoir plus à ton sujet également, Liliana-san, je dois utiliser le –san japonais ou c’est bon d’ailleurs ? J’ai remarqué que tu ne le faisais pas. Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? »
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Liliana Metztli

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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptySam 18 Aoû - 16:21

J’écoutais attentivement les paroles du fameux Hamza. Elle avait des goodies de l’egypte ancienne, hum ? Des oreilles de chiens et une tenue particulière, intéressant. Vraiment intéressant. Il y avait peut-être quelques informations utiles à tirer de ces petits détails. Et cette fameuse Saliha est une enfant bordélique de ce que j’ai compris, vu son comportement horrible et ce qu’elle fait à ces pauvres bouquins, ce n’est pas surprenant.

Tout au long de ma commande, je ressentais un regard désagréable posé sur moi, un regard clairement haineux. Peu importe, tout ce que j’avais à faire était me renseignée un maximum tout en profitant de ma glace, rien de bien compliqué. J’étais dans une position avantageuse, tant qu’il ne découvre pas que je suis au courant ou que je suis une magicienne, ce serait le pire scénario possible et cette gamine risque de vouloir se lâcher, de se battre. Deux contres un ? Je ne suis pas folle à ce point-là, pas sans préparation en tout cas.  Je l’observais donc commander sa glace, elle se contenta de montrer du doigt et de parler dans l’oreilles d’Hamza. Elle était traitée comme une princesse, elle n’avait rien d’une princesse mise à part son côté hautain, mais s’il l’a traite comme cela, ce n’était pas étonnant qu’elle soit insupportable et qu’elle n’hésite pas à prendre ce qu’elle veut.

Alors que je posais ma question, Saliha frappa la table avec d’envoyer un autre regard noir et se mettre à crier.

« Qu’est-ce que ça peut bien te foutre ?! Je vais dédier une prière pour que tu t’étouf- »

Pour être honnête, j’étais perplexe…je n’aurais pas cru qu’en présence de son frère et dans un endroit public, elle pourrait autant exploser d’énervement. Si je ne savais pas la vérité sur leur identité, j’aurais probablement répondu en criant aussi et j’aurais surement été celle qui aurait prier pour qu’elle s’étouffe à coup de malédiction. Malheureusement si je m’amuse à faire ça, son organisation va probablement me traquer et me retrouver. Déjà que je me suis mis les ruskov à dos, je n’allais rajouter une autre organisation à mes trousses…3 c’est beaucoup trop.

Hamza lui avait coupé la parole et contrairement à elle, il était beaucoup plus calme, moins impulsif et surtout…il l’a reprenait toujours au bon moment. Il apparaît au moment où elle active son sort pour m’attaquer et il l’empêche de s’emporter à tout moment pour parler à sa place, on aurait dit qu’il était là pour la surveiller et l’empêcher de faire des bêtises. Une hypothèse plausible, mais qui importait peu…non seulement je ne suis pas parano à ce point, mais en plus ce n’était pas le genre d’information que je voulais. Toutefois je dois avouer qu’il est bon, très bon même, si je ne savais pas qu’il était en train de me baratiner j’y croirais à coup sur.

-- « Quand à moi je ne sais pas encore, peut-être que l’archéologie m’intéresserait tout compte fait, tu as dit que ton père était archéologue c’est ça ? Je serai intéressé d’en entendre plus à ce sujet ! »

Hm ? Je ne m’attendais pas à ce qu’il me demande ça…

« Mon père… »

Je marquais une courte pause, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas parlé de lui, que je n’avais pas pensé à lui et son comportement. Un sentiment de nostalgie s’emparait un peu de moi.

« Pour être honnête…mon père était un idiot, mais pas le genre d’idiot méchant. Plutôt le gendre d’idiot qui vivait au jour le jour, qui aimait trop son métier et je l’admirais pour ça, ma mère l’aimait pour ça même s’il n’était jamais à la maison. Il découvrait beaucoup de choses, il se débrouillait toujours pour ramener un souvenir. Quand je lui demandais d’où venait ce souvenir, il avait tendances l’origine de l’objet et comment il l’avait trouvé ou obtenu. Ça permet d’obtenir une certaine quantité de connaissances historique et sur certains objets aussi. »

C’était le bon vieux temps, j’aurais voulu que cette époque, que ces moments durent bien plus longtemps, que cette famille reste ensemble plus longtemps. D’un autre côté, je ne serais pas devenu ce que je suis et je n’aurais probablement jamais connu cette personne. Un compromis avec les deux auraient été une bonne chose, mais dans le monde dans lequel on vit…ce n’était pas trop possible. Après tout j’étais l’enfant d’un voleur qui a fui et s’est caché pendant 4 ans avant de se faire retrouver, comme ils le disaient si bien lors de notre dernière rencontre : « Le sang de voleur coule dans tes veines et la traitrise dans ton éducation ». Je marquais un autre temps d’arrêt, avant de reprendre.

« Mais je m’égare un peu, haha. »

La serveuse nous amenait les glaces et pour une raison qui m’est inconnu, Saliha leva les yeux vers le ciel alors qu’Hamza adressa un magnifique sourire à la serveuse. C’était louche, très louche…mais ce n’était pas très important, la glace était là. Il était temps de goûter la fameuse Fuyo no Chimo.

« Bon appétit. »

Cuillère en main, je m’attaquais à la glace. Cette saveur, cette sensation qui fond dans la bouche ! Elle était délicieuse ! C’était donc ça l’une des meilleures glaces de la citée scolaire ! S’il en existait une meilleur, je devais absolument la manger ! Prenant un autre morceau de ma glace, le frère de Saliha posa son regard sur moi avant de me demander si je voulais goûter. Je ne m’y attendais pas, il est n’y va pas molo, c’est presque du rentre dedans…après ça reste un morceau de glace gratuit, même si j’ai déjà la mienne à finir. Si je venais à gouter, je me demande si Saliha s’énerverais, elle est déjà sur le point de craquer et puis ça lui apprendra à ce sale garnement. Serrant ma cuillère, je pris un petit morceau dans la glace de ce fameux Hamza pour la gouter.

-- « D’ailleurs j’aimerai bien en savoir plus à ton sujet également, Liliana-san, je dois utiliser le –san japonais ou c’est bon d’ailleurs ? J’ai remarqué que tu ne le faisais pas. Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? »

Ah…mince je n’avais pas fait attention à ce détails…

« Eh ? Mince ! Pardonne-moi, je ne suis pas japonaise donc en dehors du travail j’ai tendances à relâcher mes « manières » surtout quand on me tutoie. C’est un gros défaut que j’ai encore du mal à perdre par manque d’habitude, une fois le stress partie haha. »

Ça devrait gagner quelques secondes, si je me souviens bien en lycée il y avait…euh…Tokumei, Nagatenjouki, Eiri et Airin…je me souviens plus des autres. Ah si Tokiwadai, mais de ce que j’ai compris Tokiwadai et Nagatenjouki sont des établissements vraiment connus à travers la citée scolaire, ce serait une mauvaise idée de les choisir. En collège il y avait Mimamizawa et Ninou…ninou….eeeeeh…j’ai oubliée. Et Sakugawa, prenons un collège ce sera plus simple.

« Oh, j’ai failli oubliée. Je suis actuellement enseignante en histoire à Sakugawa. Je suis plutôt apprentie enseignante à vrai dire et mon vrai domaine est plus orientée vers l’histoire américaine. »

Prenant un autre morceau de glace avant de regarder Hamza, je suis plutôt du genre à ne pas partager, mais vu qu’il m’a proposé si gentiment, je suppose que je dois aussi leur proposé…ce serait mal vu qu’un professeur soit aussi « radin », j’ai déjà une erreur de politesse…pas deux.

« Tu peux goûter si tu veux. Saliha aussi si tu veux. »

Pointant ma cuillère vers Saliha, cherchant indirectement à la provoquée pour toutes les fois où elle a été insupportable. Je ne peux pas vraiment me venger sur elle, mais plus elle s’importe et plus son frère doit la contrôler, plus il devra la réprimander après. En espérant qu’elle ne soit pas gâtée au point de ne pas se faire engueuler après.

« Mais tu dois me laisser goûter la tienne. »

Déclarais-je avant d’approcher ma cuillère vers sa glace remplie de supplément pour en goûter un morceau, tout en essayant de changer de sujet pour qu’elle baisse sa garde.

« D’ailleurs vous étudiez dans quel établissement vous deux ? La plupart des étudiants porte assez souvent leur uniforme après les cours, mais vous avez votre propre style haha. Ça n’aide pas à deviner, mais j’aime bien votre style…ça change de ce qu’on voit d’habitude, ça rend assez unique. »

Déclarais-je avant de jeter un coup d’œil à Saliha

« ! Une ouverture ! »

Pensais-je tout en dirigeant ma cuillère pour goûter la glace de la jeune fille. Je savais pertinemment qu’elle ne serait jamais d’accord pour me laisser goûter, même si je la connais depuis seulement quelques minutes voire bientôt 1 heure, je sais très bien qu’elle ne me supporte pas. C’était juste un moyen de la provoquer de manière « innocente ». Lui faire gouter de force ma glace serait peut-être un bon moyen pour l’irriter encore plus et la forcer à me laisser goûter…c’est à voir. En tout cas, si elle ne réagit pas, ce morceau de glace est mien !
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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptySam 25 Aoû - 22:14

Ounchet avait préféré se concentrer sur sa glace plutôt que sur l’histoire de famille de Liliana mais n’avait pas pu –à sa grande frustration-  se couper complètement de la discussion.

[ J’imagine que tu tiens beaucoup de ton père pour ce qui est des capacités mentales, idiote. ]

« Oh, j’ai failli oubliée. Je suis actuellement enseignante en histoire à Sakugawa. Je suis plutôt apprentie enseignante à vrai dire et mon vrai domaine est plus orientée vers l’histoire américaine. »

La fillette releva le regard en entendant ces mots, voilà ce qui expliquait son speach sur la valeur des livres. Hamza avait encore une fois eu raison au sujet des quelques connaissances qui trottaient dans sa tête. A vrai dire cette découverte amusa légèrement Ounchet, les pauvres élèves de cette rouquine devaient souffrir le martyr avec une apprentie-professeure ayant une telle attitude.

« Oh, voilà une profession qui devient de plus en plus rare ! Ce n’est pas si éloigné de l’archéologie quelque part, les deux sont de l’Histoire mais abordée différemment. »

« Tu peux goûter si tu veux. Saliha aussi si tu veux. »

« Et pourquoi je voudrais m’infliger cette tortur- »

« Mais tu dois me laisser goûter la tienne. »

Une lueur assassine s’alluma dans les yeux d’Ounchet qui planta cette fois son regard directement dans celui de Liliana. Mais la jeune femme reporta son attention sur Hamza, pendant ce temps, la cuillère se rapprochait de la glace aux suppléments.

[ Cette… elle me provoque volontairement ! ]

« D’ailleurs vous étudiez dans quel établissement vous deux ? La plupart des étudiants porte assez souvent leur uniforme après les cours, mais vous avez votre propre style haha. Ça n’aide pas à deviner, mais j’aime bien votre style…ça change de ce qu’on voit d’habitude, ça rend assez unique. »

« Aha, c’est gentil de ta part ! Mais on est pas les seuls à sortir du lot à cette tabl- »

Clang !

Des étincelles provenant du choc entre les deux lames illuminant son visage, Ounchet fixait Liliana d’un air déterminé, dénué de toute émotion à part la colère qui transparaissait par son regard, montrant sa très claire envie de destruction. Son épée avait bloqué celle de son adversaire, déviant son attaque vers le bois où elle s’était plantée d’un coup sec.

« Je peux savoir ce que tu essayais de faire, Liliana ? »

Hamza avait aussitôt reporté son attention sur les deux jeunes femmes à la place de ses vêtements, il y avait quelque chose d’assez problématique qui venait de se produire juste à côté de lui ; deux furies venaient de s’engager dans un combat.

« Saliha. »

« Reste en dehors de ça, onii-chan, articula cette dernière avec toute la clarté dont elle était capable, on a un compte a régler. »

L’adolescent comprit alors qu’il avait fait une erreur. Pas qu’Ounchet était blanche comme neige,  au contraire la plus grosse partie de l’agitation et de son animosité venaient déjà d’elle à la base, mais l’invitation avait été pousser le bouchon un petit peu trop loin. Comment le savait-il ? Parce qu’à l’instant ça n’était pas Saliha sa petite sœur qui venait de lui parler, mais Ounchet, descendante des souverains d’Egypte et cheffe de sa cabale qui venait de lui donner un ordre.

Les cuillères à glace distribuées par le 326 Ice Cream n’avaient rien d’extraordinaire, mis à part peut-être leur longueur légèrement plus élevée que la moyenne, pour correspondre aux coupes de glaces les plus profondes. Pourtant, le bout de celle en possession de la jeune femme aux cheveux roux s’était enfoncée de presque un centimètre dans le bois de la table, ce qui fit naitre deux pensées dans l’esprit de Hamza Mekki. La première était que n’importe quel objet pouvait devenir une arme une fois à proximité d’une demoiselle en colère ; la seconde était que se faire pardonner un trou d’un centimètre dans une table de l’établissement allait lui demander bien plus qu’un ou deux rendez-vous en contrepartie.

[ Une fois Arina au courant tu vas être privée de sortie, Princesse. ]

« Je ne sais pas ce que tu cherches en me provoquant sale rousse, mais saches que ton immense bravoure va te mener à ta perte. » ricana la jeune fille sur un ton hautement ironique.

Ounchet esquissa un sourire rancunier, elle avait trouvé un moyen de l’écraser sans avoir recours à ses pouvoirs, sans oublier que Hamza interviendrait dès qu’elle subirait la moindre blessure, même infime. Oui, comme ça elle était sûre de gagner, peu importe l’issue du combat.

« J’espère que tu n’as pas peur de perdre face à une petite fille que tu as provoqué en public ! »

Et le duel commença. Aussitôt ces mots dits, Ounchet s’était brusquement relevée et s’était mise à attaquer Liliana à toute vitesse, à mortels coups de cuillère à glace. La petite princesse ne savait absolument pas manier une épée, ni même un couteau, alors une cuillère de combat ? Elle n’avait jamais eu à faire la cuisine de sa vie et les seuls combats d’épée qu’elle avait vus étaient quelques entrainements de son frère auxquels elle avait pu assister, si les films à la télévision n’étaient pas pris en compte.

Aussi la fillette se concentra d’abord uniquement sur l’arme de Liliana qu’elle martela sans ménagement, se satisfaisant des bruits de choc métalliques qui lui donnaient l’impression de mener le combat.

Cling ! Clang ! Shling ! Clang ! Glong !

Les lames des deux combattantes s’entrechoquaient en projetant des étincelles dans tous les sens, menaçant quiconque de s’approcher sous peine de se faire découper dans la seconde. La longue épée d’or d’Ounchet parait chaque coup adverse avec une facilité déconcertante, sa défense était infranchissable. (Ou du moins c’était ce que pensait l’adolescente puisqu’elle se contentait de frapper la cuillère adverse à répétition.) Mais un combat à mort ne se gagnait pas uniquement en se défendant, il fallait attaquer pour faire couler le sang de son ennemi. Et c’est ce que fit Ounchet, déviant un énième coup d’épée avec encore plus de force, elle brisa la garde adverse en projetant violemment le bras tenant l’épée sur le côté, ce qui lui créa une ouverture. Sans plus attendre, la guerrière bondit subitement en avant en tendant le bras d’un seul coup, visant l’œil de la jeune femme du bout de sa cuillère de combat qui fendait les airs à pleine vitesse.
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Liliana Metztli

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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyJeu 13 Sep - 3:33

Clang !

Le son de deux épées qui s’était percutée, deux cuillères qui se sont entrechoquées. Avec une habilité surprenante Saliha avait dévié mon assaut, elle avait dévié ma lame, protégeant sa glace. La surprise était visible sur mon visage, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle arrive à faire ça.

« Je peux savoir ce que tu essayais de faire, Liliana ? »

Encore surprise, je ne savais pas quoi répondre. Elle m’avait pris au dépourvu, aucun mot ne sortait de ma bouche. Stoppant net son frère dans ses propos, elle prit la parole tout en me fixant, scrutant le moindre de mes mouvements pour ne pas être prise au dépourvu.

on a un compte a régler. »

Mon air surpris, disparu assez rapidement pour laisser place à un petit sourire en coin.

« Eh…pas mal. »

Je me disais bien. Après tout, elle a un côté assez semblable au mien. Une « princesse » qui n’aime pas se faire marcher sur les pieds et qui aime régler ses comptes, têtu comme une mule et parfois insupportable selon certains. Même si je suis loin d’être insupportable ! Elle est du genre à comprendre vite, elle avait compris et répondu à ma provocation. Parfait.

« Je ne sais pas ce que tu cherches en me provoquant sale rousse, mais saches que ton immense bravoure va te mener à ta perte. »

Mener à ma perte, huh ? Elle est vachement confiante, mais moi aussi. L’arrogance d’une personne mènera à sa perte et cette personne, ce sera toi Saliha. Tu me sous-estimes et tu vas t’en mordre les doigts ! Je ne perdrai jamais contre une amatrice et une enfant en plus de ça !

« J’espère que tu n’as pas peur de perdre face à une petite fille que tu as provoqué en public ! »

Elle se considère donc comme une petite fille ? Ou bien c’est juste pour me provoquer ? Non…c’était une provocation purement et simplement, une personne comme elle, aussi arrogante et insupportable ne pourrait jamais se considérer comme une « petite fille ». Aussitôt, elle se leva brusquement.

« Approche ! Saliha ! »

Le combat était lancé ! Un duel entre femmes ! Que la meilleure épéiste, la meilleure manieuse de cuillère de combat l’emporte ! Les attaques de la jeune fille était assez simpliste, mais on pouvait ressentir sa furie à chacun de ses coups, sa haine envers moi était…débordante. Martelant furieusement ma cuillère, Cling, elle essaierait de me désarmer ? Shling. Non…

Ses attaques étaient brutes, sans aucune finesse, elle ne voulait qu’une seule chose : mon sang. Cette épée sanguinaire voulait boire mon sang, me faire souffrir et quant à sa porteuse, elle voulait me voir me tordre de douleur. Clang, c’était le sentiment, l’impression que je ressentais à chaque échanges entre nos cuillères. Le sourire sur le visage de Saliha, me faisait penser qu’elle croyait dominer la situation.

« Alors… »

Saliha dévia ma cuillère, « brisant » ma garde avec son attaque et tel un loup…ou plutôt un Chacal ? Tel un chacal affamé, en voyant l’ouverture, elle s’élança pour attaquer avec sa cuillère. Sa cuillère était remplie d’une aura meurtrière fonçant droit vers mon œil, lui laissé prendre mon œil était une option pour la mettre dans de beau draps…mais je n’ai aucune tendance masochiste, ni une envie de ne vivre qu’avec un seul œil. D’autant plus que tout se déroulait selon le plan jusque-là, Saliha était une amatrice, en voyant une ouverture…elle allait rushé pour attaquer…même si cette ouverture avait été volontairement crée pour l’attirer. Un sourire narquois se dessina sur mon visage, un visage montrant la joie, la satisfaction d’un « Keikaku Dori » comme le dirait ces japonais.

Contractant mon bras, d’un coup net et sec, ma cuillère coupa la trajectoire de celle de la jeune fille. La plantant dans la table assez violemment, épatant les personnes qui regardait ce combat de d’épéiste hors pair de loin. Ils ne savaient pas que les cuillères du 326 Ice Cream pouvait s’utiliser de cette manière.

Sans attendre une seule seconde, il était temps que je passe à l’attaque moi aussi. Contrairement à Saliha, je n’émettais aucune aura meurtrière, juste un sourire hautain. Ma cuillère se dirigea à pleine vitesse vers le visage de la jeune fille, avant de s’arrêter à quelques centimètres de son visage. Elle n’avait même pas cligné des yeux, elle n’avait ressenti aucune peur ? Ou alors elle a juste décidé d’y faire ça et de ne pas lâcher la cuillère des yeux ? Pour une fille de son âge, même si c’est une magicienne, son courage m’impressionne.

Je décalais ma cuillère vers sa bouche et tel une mère qui allait nourrir son enfant, je pris un ton maternel camouflant un ton moqueur, provocateur.

«  Aaaaah »

Humpf, elle doit bouillir de rage en ce moment même. Elle a cru pouvoir venir dans MON domaine et me vaincre ? La pauvre, elle ne demande qu’à se faire humilier ! Ta fierté doit en prendre un coup n’est-ce pas ? ça t’apprendra à t’attaquer à plus forte. Tu n’as pas le niveau pour affronté une escrimeuse aussi forte que—« GLONG ! »

« ! »

Saliha d’un élan enragé venait de dévier la cuillère, elle n’avait pas abandonné. Bien au contraire, mon acte n’avait servi que d’huile pour alimenter le feu de sa colère, de sa haine envers moi. La bataille repris, mais cette fois-ci Saliha ne faisait pas qu’attaquer la cuillère, elle me visait aussi. Elle voulait réellement me prendre un œil en compensation pour mon arrogance.

Les cuillères s’entrechoquèrent à plusieurs reprises, raisonnant dans les oreilles des autres clients, terrifié par notre affrontements. Défense, attaque, contre, esquive. Ce duel avait quitté la notion de duel de cuillère et avait atteint un autre stade. C’était presque devenu un duel jusqu’à la mort, même si cela n’était qu’un jeu pour la provoquer, continuait risquait de mal de tourner. Utilisant mon pied pour lui faire une petite caresse à la jambe et la déconcentrée, un court instant, c’est tout ce qu’il me fallait. Un petit instant où elle baissait sa garde, plantant ma cuillère dans ma glace avant de la diriger vers sa bouche.

« Tu vois ? Elle est bonne, pas vrai ? »

Hum, il semblerait que je sois incapable de ne pas la provoquer…Enfin bon, elle m’avait provoqué, énervé, elle mérite !
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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyJeu 13 Sep - 23:12

Un fabuleux coup de l’épée Aztèque de Liliana avait dévié d’un coup sec l’épée d’or Egyptienne d’Ounchet. La pointe de la lame fichée dans la pierre n’avait pas même eu le temps d’être dégagée que déjà le bout du macuahuitl incrusté de morceaux d’obsidienne tranchants s’arrêtait juste devant le visage de la fillette. La princesse ne cilla pas, continuant de fixer Liliana du regard. Elle devait le reconnaitre, elle était forte.

«  Aaaaah »

Un grognement d’animal retentit entre les dents serrées d’Ounchet alors qu’elle s’élançait soudain en avant, pivotant sur le côté en frappant l’arme ennemie du bas vers le haut et forçant le bras de Liliana à suivre la trajectoire verticale de l’arme.

Deux coups latéraux meurtriers manquèrent les côtés de la jeune femme, le premier esquivé tandis que le second était paré de justesse. Ni une ni deux et continuant sur sa lancée, la princesse guerrière sauta et se réceptionna d’un pied sur la table, envoyant voler sa coupe de glace qui fut rattrapée in extremis par Hamza.

« Otto ! »

Sauts, roulades et mouvements acrobatiques s’en suivirent, accompagnant la danse de la mort à laquelle se livraient les deux jeunes femmes et se calant sur le rythme des chocs entre les deux lames. Ounchet sauta finalement de son rocher qui fut tranché net en deux par la guerrière Aztèque à la force inhumaine. Son épée glissa le long de la lame adverse et manqua de nouveau la chair de la rousse, faisant plisser les yeux à la princesse d’Egypte. Un court instant de face à face s’écoula avant que l’attaquante ne disparaisse brusquement de son emplacement pour réapparaitre juste devant Ounchet, la forçant à faire un pas en arrière pour ne pas tomber.

« Ughhh ! »

L’épée Astèque fendit les airs dans un arc de cercle avant de fondre en direction du cou de l’Egyptienne, prête à passer au travers d’un unique coup décisif.

[ C’est pas possibl- ]

« Anhm ! » fit Ounchet, une cuillère soudainement apparue dans sa bouche.

« Tu vois ? Elle est bonne, pas vrai ? »

Quelques secondes s’écoulèrent avant que la fillette ne sorte de sa stupeur et comprenne la situation, le gout de la menthe titillant déjà sa langue et son palais.

[ J’ai… perdu ? ]

Les dents d’Ounchet se seraient sans aucun doute écrasées les unes contre les autres s’il n’y avait pas eu une cuillère en métal à l’intérieur de sa bouche. Cette femme… elle l’avait battue à plate couture.
Liliana retira finalement sa cuillère avant de se rasseoir pendant qu’Ounchet hésitait un instant sur sa réaction. Mais alors qu’elle s’apprêtait à cracher ce qui avait pénétré ses lèvres et relancer l’assaut, une main s’écrasa avec force sur sa tête, la forçant à s’asseoir sur sa chaise. Un bruit sec retentit fortement alors que la coupe de glace de la petite Égyptienne était reposée d’un seul coup devant elle.

« Ça suffit pour aujourd’hui, mange ta glace tranquillement maintenant. »

La fillette tourna la tête vers la droite, regardant le garçon. Le ton de Hamza n’était pas sec ou énervé mais pas non plus dénué d’autorité. Il arborait toujours cet air bienveillant, malgré son sourire un peu éteint maintenant. Regarder l’adolescent fit comme prendre conscience à Ounchet de la foule qui avait les yeux tournés sur leur table. Cela expliquait le sourire un peu effacé de Hamza, le personnel de l’établissement avait lui aussi le regard verrouillé sur eux. Un petit signe rassurant de la main du garçon empêcha les serveuses de venir voir les fameuses clientes turbulentes, ce qui donna à Ounchet l’idée de décaler légèrement sa coupe de glace pour la positionner au dessus de l’un des deux trous causé par le combat auquel elle s’était livrée.

[ Tu t’es bien foutue de moi, Liliana… ]

Le regard assassin de la fillette se reposa quelques instants sur la jeune femme avant de se reconcentrer sur sa coupe de glace couverte de suppléments. Si elle réagissait encore aux provocations de cette rousse, elle allait assurément leur attirer des problèmes.

« Pfiouuh ! »
soupira Hamza en se retournant finalement vers sa glace et les deux représentantes de la sanguinaire gente féminine. « Évitez de faire ça sans prévenir d’accord ? J’ai bien cru que tout le personnel allait nous tomber dessus, hahaha ! »

Son regard reprit progressivement son aspect de brasier alors qu’il se reposait sur Liliana. « Mais tu m’as surprise, quelle adresse, je ne m’y attendais pas ! C’est la preuve d’un entrainement à l’épée n’est-ce pas ? Ou est-ce que tu as appris à combattre comme ça ? »

Ounchet prit une  bouchée de sa glace, écoutant la conversation qui reprenait sans trop faire mine d’y prêter attention malgré tout. Si Hamza était réellement impressionné, il était vrai qu’il avait le chic pour poser des questions personnelles de sorte à en apprendre beaucoup d’un coup sur sa cible, ici la rouquine. La fillette ne savait quand à elle pas si savoir manier une épée était normal ou non à cette époque, s’il n’y avait plus d’affrontements au corps à corps il semblait néanmoins que je japon avait gardé un fort lien avec sa culture et l’art de manier le sabre. Dès lors, même les étrangers pouvaient s’y adonner, non ?

Ce ne fut qu’après quelques échanges entre Hamza et Liliana qu’Ounchet redressa finalement la tête, ayant bien entamé sa glace maintenant.

[ C’est vrai qu’elle voulait un peu de ma glace, c’est comme ça que le combat a commencé. ]

La cuillère de la fillette se plongea dans la crème glacée, en récupérant une couche de chaque avait un peu de suppléments sur le dessus.

[ Je ne réagirai plus à ses provocations, mais la vengeance… oui la vengeance peut commencer n’importe quand. Qu’est-ce qu’ils disaient déjà ? Que c’est un plat qui se mange froid ? ]

Une joie s’éveilla à l’intérieur de la jeune fille et elle eu l’impression de sourire intérieurement, pour peu que ce soit possible. Elle posa son regard sur Liliana et commença à tendre sa cuillère dans la direction de la jeune femme.

« Tiens, puisque j’ai du gouter à ta glace, j’imagine que je vais devoir te donner un peu de la mienne. Je me sentirai mal de maltraiter une pauvre créature telle que toi, tu ne fais que provoquer ma pitié. »

Une fois le bout de la cuillère au dessus de la glace de la jeune femme, le visage de la petite Égyptienne se fendit d’un sourire bien trop large pour être bienveillant. Avant que la rouquine n’ait eu le temps d’esquisser le moindre geste, Ounchet abattit violemment sa cuillère vers le bas, projetant de la crème glacée à la menthe dans toutes les directions et recouvrant les cheveux, le visage ainsi que les vêtements de Liliana de gouttes de cette dernière.

« Oh pardon… je ne suis pas aussi adroite que toi avec une cuillère il faut croire, joli coup de poignet d’ailleurs. »

Passant un coup de langue sur un morceau de glace parmi ceux qu’elle avait elle-même reçu sur son visage, la fillette sourit de nouveau sans quitter la jeune femme du regard.

« Mhmmm, elle a plutôt bon goût cette glace. Tu as fait un très bon choix, Liliana. »
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Liliana Metztli

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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyMar 18 Sep - 21:26

« Ça suffit pour aujourd’hui, mange ta glace tranquillement maintenant. »

Je ne pouvais que le comprendre, maintenant toute l’attention du magasin était tournée vers nous : les clients perturbateurs. Je pensais qu’elle se serait mise à a contre-attaquer directement, mais semblerait même elle a ses limites. Même s’il ne crie jamais et arbore toujours cet air de gentilhomme, il avait l’air d’avoir une certaine autorité sur sa petite sœur, comme quoi il n’était pas le grand frère pour rien…

C’était dommage, c’était plutôt amusant de l’embêter et la pousser à bout pour la battre à plate couture, j’aurais voulu que ça continue encore un peu. Endommager un peu plus sa fierté mal placée aurait été parfait, mais on ne peut pas tous avoir. Avoir l’attention de tous le monde autour de nous alors que nous sommes des magiciens était une mauvaise chose, très mauvaises choses. Après tout, il a plutôt bien fait d’arrêter tout maintenant, il est plutôt raisonnable, je dirais même responsable malgré son apparence et son attitude.

Pendant un court instant, j’avais pu sentir un regard noir, sanguinaire, différent de celle des employés ou des autres clients…celui-ci était hostile. Elle était vraiment têtue jusqu’au bout huh.

« Mais tu m’as surprise, quelle adresse, je ne m’y attendais pas ! C’est la preuve d’un entrainement à l’épée n’est-ce pas ? Ou est-ce que tu as appris à combattre comme ça ? »

Hum…c’est qu’il est observateur. Ma forme était tellement gracieuse qu’elle avait vendu la mèche à ce qui pourrait potentiellement être un ennemi ? Mince alors, je n’aime pas trop révéler ce que j’ai dans mon sac, mais ce n’est pas comme si manier une épée pouvait être un secret garder longtemps. J’avais juste à espérer ne pas avoir activé son mode parano sans le vouloir, enfin bon ce n’est pas comme si c’était surprenant quelqu’un qui a fait un peu d’escrime non ? Dans tous les cas, détourner un peu la vérité était surement la meilleur solution et puis mentir est l’« une » de mes spécialités.

« J’ai eu des cours quand j’étais plus jeune, histoire de canalisé mon énergie et ne pas courir partout, apprendre certaines valeurs. Des valeurs tel que le respect, avoir une maitrise de soi, « des valeurs « utile » pour une pile électrique » voilà ce que disait ma mère. »

Je posais un regard sur Saliha qui semblait bien silencieuse, concentré sur sa glace, aurait-elle décidé de se calmer pour de bon ? Ce n’était pas une mauvaise chose, je suppose.

« Combattre est un mort assez fort…Ma mère mangeait souvent une glace qu’elle ne voulait jamais que je touche parce que « j’étais trop jeune », donc j’essayais souvent de lui prendre en secret, mais elle m’attrapait tout le temps…Au final j’ai abandonné l’idée de la prendre en secret et j’ai tenté de lui voler dans son bol, s’en est suivit une guerre. Résultat : c’était une glace alcoolisée, elle avait peur que je prenne goût à l’alcool haha. »

Cela devrait satisfaire sa curiosité, ses questions n’étaient pas vraiment dangereuses, mais elles étaient assez personnelles. J’espère pour lui qu’il ne fait pas ça à des personnes plus « coincé » d’esprit ou alors il risque de les faire fuir. Pour ma part, je ne sais pas grand-chose de lui et je ne me permettais pas forcément de lui poser des questions aussi personnelles. Contrairement à Saliha, il ne laissait pas grand-chose paraître et il était donc difficile de lui poser des questions pièges. Un petit sourire mesquin s’était formé sur mon visage, peu importe comment on le voit, il était intéressé par moi ou même par toutes les filles qui passent. Avec son regarde de braise, il a bien raison d’en profiter…même si un jour il finira par s’en mordre les doigts. A moins qu’il soit comme moi et qu’il ne fait que profiter des gens, dans ce cas il a moins de chance que ça se retourne contre lui.

« Eh…je vois que je t’intéresse beaucoup…serait-il possible que tu craques pour moi ? Le coup de foudre ? » Déclarais-je en rigolant, c’était très improbable vu comment il se comportait avec les autres femmes et même s’il dit le contraire, je n’y crois pas. Et puis c’était quoi l’amour ? Comment ça fonctionnait ce truc ? A part devenir totalement idiot pour se faire manipuler par quelqu’un, ça ne sert à rien de ce que j’ai vu.

Afin d’éviter une autre explosion de Saliha, je m’étais abstenu de prononcer ces mots et même si je l’avais voulu, celle-ci s’était mise à parler. Elle n’avait pas son ton agressif qu’elle utilisait envers moi, mais c’était bel et bien à moi qu’elle parlait. Pour une raison que j’ignore, elle semblait réellement calme, vraiment trop calme.

« Tiens, puisque j’ai du gouter à ta glace, j’imagine que je vais devoir te donner un peu de la mienne. Je me sentirai mal de maltraiter une pauvre créature telle que toi, tu ne fais que provoquer ma pitié. »

Eh ? EH ? EEEEEEEEEEEEH ? Qu’est-ce qui était en train de lui arriver ? Pourquoi elle était devenue aussi gentilles ? Elle était toujours arrogante et hautaine comme pas possible, mais beaucoup moins agressives. Un changement aussi radical était…perturbant. Je pourrais même dire que j’étais légèrement répugné à l’idée de la voir aussi aimable alors qu’elle était insupportable, il y a quelques instants. Je luttais énormément pour ne pas montrer une once de dédain envers elle alors qu’elle approchait sa cuillère.

Tous mes doutes se sont envolés quand j’ai vu son sourire apparaitre alors qu’elle plantait sa cuillère vers le bas , faisant voler ma glace dans toutes les directions, recouvrant mes cheveux, mes vêtements. C’était puéril…j’aurais dû me douter qu’elle préparait un mauvais coup, j’ai été naïve de croire qu’elle obéirait à son frère aussi facilement…après tout, je ne lui obéirais pas aussi facilement si quelqu’un que je n’aimais pas était en face de moi.

« Oh pardon… je ne suis pas aussi adroite que toi avec une cuillère il faut croire, joli coup de poignet d’ailleurs. »

Elle pense que ça passerait comme excuse ? Elle a du culot de croire que n’importe qui allait y croire, elle méritait une leçon. Je dirais même mieux, elle méritait clairement une fessée pour apprendre à respecter ses ainées…à ME respecter comme il se doit. Un bon coup de poing dans son petit nez devrait faire l’affaire, la calmer et lui refaire le portrait une bonne fois pour toute. Ou alors je pourrais la maudire jusqu’à ce qu’elle meure, oui, c’est une bonne option ça aussi. J’ai majoritairement ce qu’il me faut pour lui en faire baver un bon coup, elle sera tellement clouée au lit qu’elle sera obligée de me supplier de lever la malédiction.

« Mhmmm, elle a plutôt bon goût cette glace. Tu as fait un très bon choix, Liliana. »

Et elle se permettait de me provoquer en plus de ça ? Je bouillais envie de lui faire regretter, de lui faire ravaler ses paroles, mais je n’étais pas comme elle. Je n’étais pas stupide au point de m’emporter et utilisé ma magie pour punir quelqu’un. Il pourrait m’arriver d’utiliser la magie pour punir quelqu’un, mais un sort qui demande autant de mana ? Jamais. Elle m’avait dévoilé accidentellement que c’était des mages, même si j’aimerais bien la carbonisé vivant, ce ne sera pas facile de se battre contre 2 magiciens.

Même la frapper était plus ou moins hors de portée, ce mec…Hamza, il a beau dire que c’est son frère, son autorité est limitée. Beaucoup trop limitée, il y a du respect, mais il ne l’empêche jamais d’agir imprudemment…il est toujours là pour « corriger » ses erreurs, il ne l’empêche pas de faire ce qu’elle souhaite et son comportement, son regard en dit long : il interviendra si quelqu’un essaie de toucher à cette fille. La frapper pour libérer ma frustration était hors de question, la carbonisé aussi et la maudire était malheureusement hors de question aussi. S’ils avaient des alliés, ils essayeraient de me trouver et tenteraient de me tuer pour la libérer de cette malédiction.

D’autant plus qu’attirer l’attention plus que cela était une mauvaise idée et utiliser ma magie l’était encore plus. C’était signée mon arrêt de mort pour que cette bande de mégalo vienne m’enterrer 6 pieds sous terre accompagné de ce fameux « grand frère » et surement de ses alliés. Il ne me restait plus beaucoup d’option semblerait, je n’avais pas d’autres choix que de me comporter comme une adulte responsable et puis je suis censée être professeur, pas vrai ? Laissant échapper un soupire, je levais les yeux vers Saliha avant de me lever de la table.

« Je ne pensais pas que tu irais aussi loin…ça m’a surpris…»

Une adulte responsable et compréhensive huh ? ça m’irritait le poil de devoir jouer ce genre de rôle, mais si je ne peux pas les frapper tout de suite ou plus tard, autant ne pas se les mettre à dos. Je me retournais, faisant dos à Saliha et Hamza et faisant face aux autres clients qui étaient derrière moi. Des japonais…huh ? Pas le choix. Je m’inclinais tête vers le bas, imitant un maximum leur tradition pour s’excuser.

« Mesdames, messieurs, je tenais à m’excuser du désagrément. Ce n’est pas réellement de sa faute, je l’ai légèrement poussé à bout en la taquinant. Je suis vraiment navré. »

Le regard un peu sterne et dérangé des autres clients, s’était légèrement relâché. Ils étaient probablement contents qu’une jeune fille étrangère fasse l’effort de s’excuser pour le désagrément causé. Pas comme si j’en avais quelques choses à faire, ces excuses étaient totalement hypocrites, présent juste pour satisfaire le rôle de « professeur » que j’avais. Je peux taquiner mes élèves, mais si ça dérape, il est de mon devoir m’excuser non ? C’était vraiment problématiques, même si c’est plutôt une bonne couverture, je détestais quand cette couverture tournait de cette manière. Je me tournais vers Saliha et Hamza, mais plus vers elle. Elle semblait fière de son coup, huh ? Elle devait se croire invincible tant qu’il est là, mais elle a tort de penser ça. Je poussais un autre soupire avant de prendre la parole, sans leur laisser le temps de me dire quoi que ce soit, je ne voulais pas d’excuse stupide et hypocrites. J’en donnes peut-être pour être tranquille et jouer un rôle, mais je hais qu’on m’en fasse.

« Saliha… »

Etrangement, même si je bouillonnais quelques minutes plus tôt, j’arrivais à produire une voix assez calme, assez détendu. Si elle continue comme ça, si elle n’est pas freelance comme moi ou qu’elle ne fait pas partie d’une église comme l’autre pigeon et qu’elle faisait partie d’une cable, alors elle risquait rapidement de perdre sa vie. Que ce soit des mains de sa propre cabale pour leur avoir attirer des ennuis ou bien de la main d’une autre cabale, pour avoir vécu ce genre de choses…je ne peux donner qu’un conseil qu’Alesia m’a donné il y a longtemps.

« « Je peux comprendre que tu cèdes à la provocation, mais avant d’agir…tu devrais penser aux autres. A ceux qui t’entourent et t’accompagnes, agir sous l’impulsion risque seulement de leur attirer des problèmes. Des problèmes qu’ils tenteront de corriger, mais n’y arriveront pas toujours. Nul humain n’est parfait, les erreurs arrivent, mais il faut quand même faire des efforts. » »

Je ne sais pas si elle suivra ce conseil, pour ma part j’ai longtemps tenté de le suivre. Mais maintenant ? Je n’en ai plus rien à faire, je suis « freelance ». Je n’ai pas d’organisation à cacher ou autres, je vis ma vie comme je l’entend. Prenant ma cuillère et la pointant vers Saliha avec un sourire aux lèvres, laissant apparaître un petit sourire.

« Enfin bon, cette petite bataille était bien drôle. Tu t’es bien débrouillé et…et…ATCHOUM ! »

J’éternuais droit sur Saliha, laissant échapper un peu de salive sur son visage. Oups. Quelques postillons ne valaient pas un crachat, mais c’était mérité.

« Pardon, pardon. Je vais aller nettoyer tout ça et en commander une autre. Je reviens. »

Suite à ces mots, je me dirigeais vers les toilettes pour nettoyer mes cheveux alors que les serveuses m’interpellaient pour me donner une serviette. C’était bien gentil de leur part, malgré le bordel qu’on avait mis, elles étaient toujours serviables. Je les remerciais avec un grand sourire avant de leur demander si ce serait possible d’avoir une autre glace, ayant reçu une réponse positive et un sourire qui me disait qu’elles avaient apprécié mes excuses auprès des autres clients.

Cinq bonnes minutes après, je retournais à table, cheveux propres, mais t-shirt taché. Même si la tache n’était pas très voyante, c’était du gâchis.

« Avec tout ça, je ne vous ai pas demandé. Saliha est étudiante, mais vous Hamza vous faîtes quoi dans la vie ? Toujours étudiant ? Je suis sûr que tu as un haut niveau. Je me demande quel genre de pouvoir vous avez. Parfois j’envi les étudiants de pouvoir faire autant de choses ! »
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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyJeu 20 Sep - 21:05

« Je ne pensais pas que tu irais aussi loin…ça m’a surpris…»

« Dixit celle qui m’attaque à la cuillère. »

Une expression de surprise modérée s’afficha cependant sur le visage d’Ounchet lorsque Liliana se leva et se tourna vers le reste de la plèbe. Qu’allait-elle faire maintenant ?

« Mesdames, messieurs, je tenais à m’excuser du désagrément. Ce n’est pas réellement de sa faute, je l’ai légèrement poussé à bout en la taquinant. Je suis vraiment navré. »

[ Qu’est-ce qu’elle fait ? Je ne tomberai pas dans mon propre piège… est-ce qu’elle essaye juste de me discréditer pour s’en tirer plus facilement ? Elle a forcément quelque chose en tête. ]

La fillette jeta un regard à Hamza pour voir quelle option était la plus plausible mais les yeux fermés et l’air désintéressé, ce dernier se contentait de manger tranquillement sa glace sans sembler vouloir se mêler des excuses de Liliana.

« Saliha… Je peux comprendre que tu cèdes à la provocation, mais avant d’agir…tu devrais penser aux autres. A ceux qui t’entourent et t’accompagnes, agir sous l’impulsion risque seulement de leur attirer des problèmes. Des problèmes qu’ils tenteront de corriger, mais n’y arriveront pas toujours. Nul humain n’est parfait, les erreurs arrivent, mais il faut quand même faire des efforts. »

Hamza leva la tête cette fois-ci, le discours de la rouquine avait attiré son attention. Une grimace mauvaise sur le visage, Ounchet dévisageait la jeune femme. Ces mots qu’elle avait prononcés… elle lui faisait la morale. Liliana avait définitivement le profil des personnes qu’Ounchet n’arrivait pas à voir en peinture… ni en gravure ni en quoi que ce soit d’autres d’ailleurs. Des racines sur le chemin des pierres qui formeraient sa pyramide, voilà ce que ce type de personne représentait. Elle lui faisait un peu penser à cette fille qu’elle avait rencontrée, « Léna ». Elle aussi avait été du genre à penser tout savoir, à se permettre de juger au premier regard. Si elles savaient… décidément l’ironie frappait toujours les plus arrogants.

« Enfin bon, cette petite bataille était bien drôle. Tu t’es bien débrouillé et…et… »

[ Et ? ]

« ATCHOUM ! »

L’air horrifié et poussant un cri, Ounchet se jeta littéralement en arrière sur son dossier et balança des bras pour éviter de tomber à la renverse. Sa main rattrapa bruyamment la table dans un claquement, l’empêchant de justesse de finir les pieds en l’air en symbiose avec sa chaise.

« Pardon, pardon. Je vais aller nettoyer tout ça et en commander une autre. Je reviens. »

Et elle quitta la table. Juste comme ça, devant elle, la princesse héritière et gouvernante légitime de l’Égypte. Vraiment ? Ounchet ne voyait clairement pas les choses de la même manière. Pressentant quelque chose, Hamza se décala avec un mouchoir pour débarbouiller la petite Égyptienne, il avait presque développé un sixième sens pour cela maintenant.

« Ounchet tu te r- »

« Je vais détruire ce restaurant Hamza, je vais vraiment le détruire. »

Une telle déclaration aurait pu faire rire l’adolescent, d’autant plus qu’elle sortait de la bouche d’une petite fille à l’air inoffensif en âge d’aller au collège. Mais Hamza resta de marbre, il n’avait visiblement aucune envie de s’esclaffer, ni même de sourire.

« Tu te rends compte de ce que tu as fait ? »
répéta-t-il lentement, en articulant très clairement chacune des syllabes de sa question. « Tu étais à deux doigts d’enfreindre la règle numéro un que nous avons fixé tous ensemble. Tu comprends ce que je te dis Ounchet ? Tous. Ensemble. Il ne s’agit plus seulement que de toi désormais, tu portes nos espoirs. Alors cesse de faire l’égoïste et reprends toi. »

Ounchet se figea, une expression confuse sur le visage. Il la réprimandait ? Ça n’était jamais arrivé auparavant est-ce qu’elle l’avait… déçu ? Peu à peu la fillette sembla réaliser quelque chose. Pas au niveau des évènements de la journée, quelque chose qui dépassait de loin les erreurs qu’elle avait pu commettre en perdant son sang froid quelques minutes.

Hamza soupira, retournant à sa chaise. « Réfléchis-y, c’est très important. » reprit-il sur un ton plus doux, réalisant qu’il s’était un peu laissé aller. « Tu vas être reine, si tu n’arrives pas à te contenir face à une adulte qui te cherche volontairement des noises, comment est-ce que tu comptes gouverner un pays entier ? On en parlera plus tard, elle revient. »

« Avec tout ça, je ne vous ai pas demandé. Saliha est étudiante, mais vous Hamza vous faîtes quoi dans la vie ? Toujours étudiant ? Je suis sûr que tu as un haut niveau. Je me demande quel genre de pouvoir vous avez. Parfois j’envi les étudiants de pouvoir faire autant de choses ! » dit Liliana après s’être rassise, comme si rien ne s’était passé.

Ounchet ne leva pas le regard, laissant Hamza répondre avec son jeu habituel, elle sembla se perdre dans ses pensées quelques instants.

« Oh, non non tu te trompes, sourit Hamza en riant gaiement, j’ai arrêté mes études après le lycée et maintenant je me laisse du temps pour choisir ce que je veux faire plus tard. J’ai parlé d’archéologie mais j’ai jamais été très école moi, je m’ennuyais très vite en cours, tu vois le genre ? »

Il racla le fond de sa coupe de glace avant de reprendre :

« Et zéro pointé pour ton impression, désolé de te décevoir mais je suis level 0 ! On ne peut pas être doué en tout, mes qualités sont sûrement ailleurs je pense. Enfin, les espers puissants sont toujours très fiers alors on les laisse se pavaner de toute façon, être niveau 0 n’est pas un complexe au contraire ! »

« Omae. » finit par murmurer Ounchet au bout de quelques minutes, relevant finalement la tête vers Liliana.

Elle avait sentit le regard de Hamza sur elle mais décida de poser malgré tout ses yeux sur la jeune femme. Elle reprit sur le même ton grave.

« Tu as le don de m’énerver, je vais au moins t’accorder cela. Mais que tu sois prof, érudite ou non, je t’interdis d’essayer de me parler comme tu l’as fait une seconde fois. N’essaye pas de te mettre à ma place ou de m’apprendre quelque chose, tes mots ne sont que poison, j’espère que c’est clair. »

Il restait l’affront immonde qu’elle lui avait infligé avant de quitter la table… et tant encore. La jeune fille avait une folle envie de lui apprendre le respect à coups de talons dans le visage mais soit. Elle n’était rien, et en conséquence elle ne méritait pas sa colère.

[ Je promets d’essayer. ]

Les lèvres de la petite Égyptienne s’étirèrent en un sourire narquois et son regard devint orgueilleux. À sa droite, elle sentit presque Hamza se détendre.

« Mais de toute façon tu as dit quelque chose de juste, les humains sont imparfaits et font des erreurs… tant d’erreurs. Ces pauvres humains comme toi qui ne sont que des nids à problème, je les plaindrais presque. Bien sûr cela ne s’applique pas à moi, je ne suis pas comme vous autres. Mais toi ma pauvre Liliana, honnêtement tu me fais de la peine. »
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Liliana Metztli

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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyVen 21 Sep - 19:23

j’ai arrêté mes études après le lycée et maintenant je me laisse du temps pour choisir ce que je veux faire plus tard. J’ai parlé d’archéologie mais j’ai jamais été très école moi, je m’ennuyais très vite en cours, tu vois le genre ? »

Eh ? Il est vrai qu’avec son apparence, on ne le croirait pas s’il disait qu’il était premier de la classe. Il laissait plutôt émaner cette aura de liberté, de « cool attitude » qu’aurait un élève presque délinquant. Ou alors c’était un surdoué qui s’ennuyait en cours, mais à la fameuse citée scolaire om tout est en avance sur le reste du monde ? Je n’y croyais pas trop…surtout quand on sait ce qu’il est.

« Et zéro pointé pour ton impression, désolé de te décevoir mais je suis level 0 ! On ne peut pas être doué en tout, mes qualités sont sûrement ailleurs je pense. Enfin, les espers puissants sont toujours très fiers alors on les laisse se pavaner de toute façon, être niveau 0 n’est pas un complexe au contraire ! »

Pas mal…Je dois avouer que sa capacité d’adaptation était surprenante, comme il était mage…je me disais qu’il ne connaissait pas grand-chose à la citée scolaire. J’avais tort, il avait clairement fait ses recherches avant de venir ou alors il avait appris en vivant ici. Si ça se trouve, il est ici depuis bien plus longtemps que moi.

« Eh ? Mince…tu émanes une certaine confiance en toi donc j’ai assumé haha… »

Déclarais-je en me frottant l’arrière de la tête, les erreurs ça arrive. Il était confiant parce qu’il était magicien, mais il était clairement quelqu’un qui semblait avoir confiance en ses capacités et cette petite arrogance, pouvait servir de comparaison avec les « personnes fortes »…bien trop confiantes

« Dommage. Ça t’aurait rendu encore plus cool. Tu as une –  »

« Une petite aura qui t’entoure qui fait qu’on a l’impression que tu respires la classe. C’est assez mystérieux, peut-être l’effet brun ténébreux. » était ce que je voulais dire, mais j’avais été coupé par un murement de la jeune fille, un « Omae. » murmuré qui n’annonçait rien de bon. Elle allait encore s’énerver pour une raison stupide ? Je n’ai même pas essayé de l’énerver cette fois-ci. Son regard s’était posé sur moi, tout en maintenant un ton grave.

« Tu as le don de m’énerver, je vais au moins t’accorder cela. Mais que tu sois prof, érudite ou non, je t’interdis d’essayer de me parler comme tu l’as fait une seconde fois. N’essaye pas de te mettre à ma place ou de m’apprendre quelque chose, tes mots ne sont que poison, j’espère que c’est clair. »

Hmm..Elle était donc de ce genre-là, cette fille était un cas perdu et toute son organisation allait courir à sa perte. Incapable d’apprendre des autres et incapable de discerner ce qui peut être utile ou non, tout comme Icare…elle allait brûler ses ailes en allant trop proche du soleil. Son complexe de supériorité la mènera à sa perte et son groupe qui tentera de l’aider…il s’écroulera écraser par les autres. L’interrompre ne me dérangeait pas, mais elle semblait ne pas avoir finis et j’étais intéressé de savoir ce qu’il lui restait à dire. J’affichais un air légèrement surpris, comme un prof qui venait de se faire crier dessus par un élève silencieux qui aurait craqué d’un seul coup.

« Mais de toute façon tu as dit quelque chose de juste, les humains sont imparfaits et font des erreurs… tant d’erreurs. Ces pauvres humains comme toi qui ne sont que des nids à problème, je les plaindrais presque. Bien sûr cela ne s’applique pas à moi, je ne suis pas comme vous autres. Mais toi ma pauvre Liliana, honnêtement tu me fais de la peine. »

Après tout…celle qui fait de la peine à l’autre, c’était toi Saliha…tout l’intérêt possible pour cette fille venait de s’envoler. A cause de son complexe de supériorité, de son envie de prouver qu’elle est mieux que les autres, elle creusera sa propre tombe et celle de ses alliés. Elle parlait comme si elle était différente des humains normaux, comme si elle était différente de moi « Liliana, le professeur. ». Je ne sais pas si elle pensait me vexer ou me provoquer avec cette phrase, mais tout ce qu’elle me faisait ressentir était de la pitié pour son manque de discernement : Utilisation de la magie contre « un résident de la citée scolaire », Déclaration devant une enseignante « qu’elle n’était pas comme les humains normaux », « interdit à un professeur de lui faire la leçon alors qu’elle est « étudiante »», elle ne réfléchit pas. Une enquête pourrait être lancé sur elle et réduirait son séjour à la citée scolaire assez rapidement, elle ne rendait pas compte des efforts qu’ils faisaient pour la soutenir, pour réparer ses erreurs…on s’en rends souvent compte plus tard.

Je lui avais déjà donné mon conseils, Hamza l’avait lui aussi entendu, une personne assez intelligente comprendrait le message « Saliha est incontrôlable, il faut lui faire réaliser. » même si le message était plus d’un point scolaire et respect de ses ainés/enseignants. Cela s’appliquait aussi à leur organisation, même si avec le temps ils ont dû s’en rendre compte. Mon « âme charitable » ne s’étend que jusqu’au personne qui ont attisé mon intérêt, une fois perdu…elle s’arrête là. Clignant deux fois des yeux avant d’afficher un sourire aimable, cachant ma déception, cachant ma perte d’intérêt.

« Je comprends. »

En réponse à son sourire narquois et son regard orgueilleux, j’arborais un sourire plutôt aimable. Discuter avec cette fille sans la brosser fans le sens du poil ne servait à rein et lui parler en la brossant, non plus. Elle montrait juste son étroiture d’esprit de cette manière.

« Je ne te parlerais plus de cette manière, Saliha-san. »

Il n’y avait aucune utilité à te parler de cette manière de toute façon, se croire supérieur et se dire que les autres « lui font de la peine » pour montrer son côté dédaigneux et hautain n’était pas quelque chose dont j’allait me soucier. Je trouvais cela stupide que son organisation magique ne se rendait pas compte de la bombe qu’était cette gamine, pourquoi elle recevait un traitement pareil ? Pourquoi ne lui font-ils pas remarquer qu’elle les met tous en danger ? Ou alors elle s’en moque malgré tout ?

Je pourrais m’amuser à lui rappeler qu’elle s’est amusée à me cracher un livre dessus lors de notre première rencontre, que tu m’as dis d’agir en accord avec mon rang, mon manque d’instruction et « rousse aux airs espiègles ». Tout cela devant son « protecteur », mais l’envie n’était pas là.

« Tu es vraiment différente…trop différente des autres élèves. »

Je regardais la glace que je venais de recommander, avant de reposer un regard sur cette Saliha. Je ne savais pas ce qui elle était, ni ce qu’elle était et d’où lui venait ce complexe de supériorité. En y repensant quel était son « rang » pour parler ainsi aux autres, je m’étais dit que ce n’était qu’une enfant trop gâtée par ses parents et qui regardaient les plus pauvres de haut…mais maintenant je savais que c’était une magicienne, cela changeait tout.

« On pourrait presque croire que tu n’es pas de la citée scolaire. »

Saisissant ma cuillère je prenais un morceau de ma glace avant de reprendre la parole.

« Même si c’était le cas, ce n’est pas comme si ça changerait grand-chose. »
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MessageSujet: Re: Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana]   Deux magiciennes, deux civilisations - [pv Liliana] EmptyMer 26 Sep - 0:16

« Je comprends. Je ne te parlerais plus de cette manière, Saliha-san. »

Un début de sourire marqua les lèvres d’Ounchet, elle semblait satisfaite de la surprenante docilité de Liliana. C’était instantané et fluide, comme ça devrait toujours l’être face à une princesse.

« On pourrait presque croire que tu n’es pas de la citée scolaire. »

L’arc sur les lèvres de la fillette disparu presque aussi vite qu’il était apparu. Évidemment, ça n’était pas la première fois qu’Ounchet laissait cette impression là à des personnes de la cité. Mais sa différence était réelle. Réelle et indélébile, tellement ancrée dans chacune de ses cellules  qu’elle ne pensait pas pouvoir s’en défaire un jour. Était-ce là le but de toute façon ? Se défaire de ses différences pour se fondre dans la masse, devenir une personne lambda ? Non, clairement pas. Ces différences faisaient partie d’elle, elles étaient le reflet d’une civilisation perdue dans le temps, le dernier véritable vestige d’un monde détruit par les âges. C’était ce monde magnifique… splendide même, ce royaume étincelant qu’elle ramènerait sur cette terre, car telle était sa mission.

« Même si c’était le cas, ce n’est pas comme si ça changerait grand-chose. »

La cuillère de Hamza toucha le fond de sa coupe dans un tintement de verre. Ses yeux se posèrent sur la jeune femme. L’espace d’une fraction de seconde, il avait eu cette désagréable impression, comme si la simple phrase prononcée par Liliana était lourde de sous-entendus, du genre de ceux qu’il comprenait parfaitement lorsqu’il portait son autre nom. C’était forcément son imagination, mais pourquoi avait-il eu ce frisson incommodant alors ? La présence et les problèmes que créait Ounchet devaient le mettre un peu trop sur ses gardes, en d’autres mots cette petite risquait de le rendre paranoïaque s’il ne faisait pas attention. Enfin, il n’était pas du genre à s’inquiéter pour rien, au contraire. Mais avec cette princesse d’un autre âge à ses côtés, tout semblait possible.

« Je l’espère bien, une professeure ne devrait pas faire de tri entre ses étudiants, n’est-ce pas ? Quand bien même je ne suis pas une de tes élèves, il serait mal vu que quelqu’un comme toi discrimine les autres hors de ses heures de travail. »


Toujours sur l’offensive, Ounchet ne cessait de montrer les crocs même au repos. Prenant note de cela, la fillette rentra les griffes.

« Toi non plus tu ne sembles pas être d’ici, tu as quelque chose de différent des autres. Peut-être est-ce cela qui te rend si irritable à mes yeux, qui sait ? Mais soit, les gens ne changent pas si facilement alors j’imagine que l’on ne peut rien y faire. »

Sans sembler de soucier des autres clients et comme pour appuyer ce qu’elle venait de dire, Ounchet racla bruyamment le fond de sa coupe de glace avant de s’essuyer les lèvres avec les manières d’une grande dame.

« J’ai fini. Hamza, on peut y aller. »

« Hmm ? Oh, oui. », répondit ce dernier avant de fouiller dans ses poches pour en sortir un petit bout de papier qu’il plia et posa sur la table devant Liliana avec un sourire. Il n’y avait bien entendu pas besoin de mots pour expliquer ce qui était marqué sur le papier. L’adolescent se leva à la suite de la fillette.

« C’était… intéressant ! Mouvementé mais intéressant, Liliana-san. J’espère que ce petit encas t’as plus, nous n’hésiterons pas à revenir ici. Si l’envie t’en prends la prochaine fois nous- »

« La prochaine fois je ferai en sorte de ne pas planter ma cuillère dans la table. »
conclut Ounchet d’un ton grave, jetant un ultime coup d’œil à la rousse.

« Je ne le souhaite pas. Mais s’il devait y avoir une prochaine fois, alors je te dis à la revoyure, Liliana-sensei »

Ceci dit de dos et prononcé clairement, Ounchet reprit sa marche vers la porte et sortit du 326 Ice Cream, suivie de près par Hamza qui était passé déposer quelques billets au comptoir. Depuis l’intérieur de l’établissement, le personnel et les clients-visiblement soulagés de la séparation des deux jeunes femmes- purent entendre un ultime glapissement de la par de la fillette.

« Hamza ! Je veux rentrer ! Montre-moi le chemin… eeeh, si loin ?! Il est hors de question que je marche aussi longtemps, porte-moi ! Hé ! Hamza reviens ici c’est un ordre ! Hamzaaaa ! »
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